Pause-Café

Déjà, pour moi une série ne doit pas faire seulement 2 épisodes pour une durée totale d’une heure trente, moi j’appelle ça un téléfilm.
Joeystarr qui bosse pour TF1, pour un fan du Suprême NTM, ça fait bizarre.

Mais que fait la justice ? L'argent les rend complices

Mais bon c’est Kool Shen qui disait :

Personne ne peut comprendre, ma vie n'est pas à vendre Et je le clame
haut et fort, il ne faut pas se méprendre
Asphyxiant les sentiments,
l'argent pourrit les gens Précisément en ce moment tous s'achète tout se vend.

Joeystarr est crédité comme co-auteur. Il est sûrement l’auteur de ses dialogues, trop saoul ou fainéant pour apprendre les siens.
Même si ces deux épisodes ne sont absolument pas crédibles, il faut quand même souligner que Joeystarr est vraiment charismatique en remplaçant. Un bon point aussi pour Stéphane Guillon qui nous fait un excellent connard et pour Sébastien Chassagne et ses câlins à Joey Reusta.
La série, oui malgré ses 2 épisodes TF1 tient à l’appellation série, aurait mérité un plus long développement. Elle aurait pu faire huit épisodes pour développer les personnages des élèves car ici, on ne comprend pas comment cette classe de carnes est devenue si vite douée en éloquence. Ce sont tous des carnes j’m’en-foutistes et quelques plans plus tard, ils assurent comme des malades à l’oral.
La série veut aborder trop de sujets : Le racisme, le harcèlement, le développement durable, l’égalité des genres et j’en oublie sûrement, résultat la série n’approfondie aucun sujet. Un plus long développement aurait sûrement permis un meilleur approfondissement de ces sujets.
On ne comprend pas non plus comment Nicolas Valeyre arrive à mettre ces gamins dans sa poche, on ne le voit pas aborder de textes avec sa classe, on ne le voit jamais préparer ses cours. On sent que Joeystarr n’a pas fait l’actor studio et n’a pas préparé son rôle avec des profs, parce que dans la vraie vie ce métiers demandent énormément de travail de préparation.
Il reste un Joeystarr charismatique un beau passage de texte de Laure-Kenza Aazizou devant Stéphane Guillon et Merveille Nsombi dans un second rôle que nous aurions vraiment aimé voir plus développé.
Je ne suis pas sûr que la série est les épaules suffisantes pour faire une carrière digne de la série L’instit avec Gérard Klein même si on sent une filiation dans les intentions.