Comment adapté Renart disons de manière très space

Dans mes critiques du film de 1930 et de 2005 j'disais que Renart avait eu tellement peu d'adaptation que je pourrais toutes les critiqué, et bah c'est chose faite quand j'aurais publier cet critique.
44 ans après la premiere adaption voila qu'arrive Richard Rein qui après quelque court-métrage en Pologne, décide de ce lancer dans la seul adaptation en série et diffusé pour la 3 (je vous parle d'une époque ou il n'y avait que 3 chaines de télé), et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat est non seulement sympatoche mais surtout unique.

Déjà les marionettes le point qui m'a frappé en premier, la ou on avait un chara-design assez détailler et "réaliste" pour le film de 30 la on oublie, Jacques Schmidt fait le choix d'un chara-design extrêmement simple et stylisé au point que Renart et Hermeline semblent être des masque amérindien vivant, et si le style plaira pas a tout le monde personnellement j'aime beaucoup le fait qu'un costumier de renom s'occupe de marionettes, ca apporte une vrai identité visuel a l'oeuvre,
c'est dommage que la stop-motion sois assez saccadé a de nombreuses reprises et que les marionettes n'ai aucune expression faciale, aussi bien les humains que les animaux les 2 ne bouge pas un muscle facial de toute la série, et dans le cas des humains meme les yeux sont fixe, heureusement leur gestuelle sont suffisamment travaillé et expressif pour compensé ce problème de visage, enfin je dis problème mais ca participe a l'ambiance.
Et oui je parle d'ambiance car a ma grande surprise, la série a une ambiance général experimental et ca commence dé l'introduction: voix off sur fond de papier découpé pour présenté l'oeuvre original, Renart qui ce reveille au milieu de nul part sur une très belle chanson puis plan général en dehors de la diégèse nous montrant le plateau avec éclairage et caméra, le ton atypique est donné et ca continue une fois pleinement dans l'univers, c'est très calme, les plan respire et surtout c'est avare en dialogue ce qui est une volonté du réalisateur.

J’ai cherché à ce que l’image soit plus le moyen d’expression que le verbe. Ce qui me permet de préserver le côté magique de la marionnette

Ses nombreuses scène muette sont accompagne des compositions électroacoustique de Bernard Parmegiani , un choix musical curieux pour un univers médiéval et pourtant elle est aussi hypnotisante donnant une ambiance vraiment spécial, ce qui fait que je m'étonné de voir l'intégrale sur INA Kids peut être que je sous-estime les enfants mais je voit mal des enfants de moins de 10 ans pouvoir ce concentré sur une série aussi austère dans son montage et sa réalisation sobre.
Par contre énorme coup de cœur pour le casting vocal juste parfait :

Henri Virlogeux (aka Panomarix dans les douze travaux) en Renart est surement le meilleur que j'ai entendu, il a cet voix toujours calme, vicieuse, sûr de lui qui colle a l'idée que je me fait du personnage, rien qu'à l'écoute tu sais que ce gars la faut y faire très attention.
Alain Cuny en Ysengrin a du coffre a revendre et chaque scène ou il se mets a hurler et a partir dans de grande envolé est juste jouissif a entendre.
Et j'pourrais partir comme ca sur tout le casting mais de part la faible présence de dialogue et leur faible présence c'est dur de plus détailler.

Parce qu'en ce qui concerne l'adaptation et le scénario y a du bon et du moins bon, pour commencer par le positif le format série permet évidemment d'adapté plus de branches et en plus l'adaptation est très fidèle, il y a également des élément absent des films mais bien présent ici comme tout ce qui concerne la religion : les persos jure sur dieu et il y a plusieurs épisodes impliquant des prêtres et des églises, bon bien sur le contenu sexuel n'est toujours pas la car a nouveaux va faire de l'érotisme ou l'acte avec des marionettes mais je note quand meme que tout ce qui entoure la facette chaud-lapin de Renart avec Hersent est présent il y a également une certaine violence graphique qui m'a autant réjouis que surpris avec notamment Brun l'ours qui perd pas mal de sang lors de son épisode dédié.
La ou l'adaptation pèche un peu plus c'est sur le nombre de personnage hyper restreint, je m'y attendais au vu de la durée de la série mais 80% des épisodes sont sur Renart et Ysengrin, Tibert Brun Hersant Grimbert et Tiécelin n'ont qu'un épisode d'apparition voir deux si il sont veinard et dans le cas de Hermine elle n'a meme pas de dialogue la pauvre, ca a tendance a rendre la série assez répétitif mais je reste tout de meme satisfait de sa grande fidélité au texte et a l'esprit véhiculé.

En bref une adaptation qui ne plaira pas a tout le monde pour ses choix artistique radicaux mais j'ai pas boudé mon plaisir devant cet experience, en espérant que d'ici la d'autre adaptations audiovisuelle du roman pointent leur nez ca va faire 16 ans maintenant.