Back in the days.

Le Vagabond, c'est la série qui a remis au goût du jour le berger allemand, bizarrement tombé en disgrâce après la seconde guerre mondiale.

C'est aussi une tentative de mettre un VRAI chien à l'écran parce qu'à part cette vermine de Lassie et le golgoth croisé avec un ours polaire de Belle & Sébastien, il n'y avait pas grand chose niveau chien athlétique et polyvalent avec un QI de 158 qui aide des clowns et déterre des bombes de la seconde guerre mondiale qui n'ont pas explosé (Même si on se demande toujours comment une bombe de la WWII a pu atterir au Canada)

Bon ok, on me souffle "Rintintin" mais ça n'a rien à voir, Rintintin était un instrument de l'establishment à la solde des Yankees, Hobo lui, c'est un vrai esprit libre, son territoire n'a pas de frontières si ce n'est le bitume des routes dans grandes plaines de l'Ontario jusqu'en Colombie Britannique.

La série s'ouvre sur de grands espaces et un générique folk bluegrass chanté en V.F. par Gilles Rivard qui conclue de manière émouvante cet instant de grâce:

"Il se peut qu'un beau jour, je me repose enfin, jusqu'à ce jour, je poursuis mon parcours"

Et en effet, le clébard l'a bien poursuivi son parcours puisque ce sont 6 saisons et pas moins de 114 épisodes qui ont été tournés avec un héros sans aucune ligne de texte, preuve que les scénaristes de Lost ne sont finalement que des enclumes baltringuantes qui se sont compliqué la vie inutilement.

Au niveau du découpage scénaristique, la recette proposée est la même que dans l'Agence Tous Risques: des gens ont des ennuis et Hobo/Vagabond (puisqu'il n'a toujours pas de nom, forcément) leur vient en aide. Au niveau de l'aide à proprement parler, il faut reconnaitre que ce chien est diaboliquement malin et que s'il avait été doté de membres préhensiles, il aurait fait main basse sur le Monde et nous aurait réduits en esclavage.

Heureusement pour nous, durant ces 6 saisons, il ne s'est pas posé suffisamment longtemps pour monter un labo et bosser sur des prothèses bioniques. Pfew.