Les Craquantes par Dust

C'est la deuxième fois que je m'infuse cette série. Je pense le faire une fois par décennie.

Je n'arrive toujours pas à croire que cette série fut diffusé à la télé américaine, il y a plus de 30 ans.

C'est compliqué de faire comprendre au profane l'indispensabilité de cette série.

Nous suivons la vie de 4 naïades, Blanche, Dorothy, Rose et Sophia.

Blanche est à Scarlett O'Hara ce que Coco Chanel est à la France ! Ce qui est bien avec elle, c'est que même après un plan cul un peu shame, tu te dis que c'est pas grave, elle a fait pire.

Dorothy est une new-yorkaise, et c'est peut-être elle qui a le plus de sens commun. Son regard ferait passer celui de Sophia Loren pour une truite pas fraiche qu'on aurait oublié dans la baie d'Arcachon par un record de chaleur.

Rose is a rose is a rose is a rose. Tu vois, y'a Dieu, et bah au dessus, il y a Betty White. D'abord parce qu'elle est éternelle (c'est la seule qu'est pas morte, la preuve), ensuite parce que c'est comme ça et si t'es pas content t'as qu'à te plaindre à Saint Olaf. C'est ma critique, pas la tienne.

Sophia est la mère sicilienne de Dorothy, légèrement plus âgée, elle se permet beaucoup plus de largesse verbale et à un sens de l'à propos à toute épreuve.

Toutes en épaulettes et tenues que même la dernière des friperies n'oserait vendre, elles passent la plupart du temps à descendre le frigo en parlant de cul.

Non, mais vraiment. Je me fous pas ta gueule. Elles sont pires que tes potes quand ils sont stones.

Si elles ne parlent pas de cul, ça veut juste dire que Rose parle de harengs crus mais t'inquiète, tu vas voir, toi aussi tu vas finir par mouiller ta culotte encore plus que Blanche devant n'importe qui lui donnant 45 ans.

Voilà, maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire, tu as trouvé un but dans ta vie.