Un bon sens de l'imitation...
On retrouve dans la série le même esthétisme que dans le film de Brad Silberling. Le même style de décor glauque chez le comte Olaf nettement contrasté avec le rêve inaccessible d'un avenir joyeux et rassurant que les orphelins aperçoivent par les volets usés d'Olaff avec la maison à la façade colorée et proprette de la juge Abbott. Les costumes sont quasi-identiques et on y retrouve pratiquement les mêmes jeux d'acteur .... mimiques, phrasés, démarches aussi parfois nous rappellent le film de 2004.
Certes le film était relativement fidèle à l'ambiance donnée dans les livres et c'est agréable de se replonger dans les premiers coups de cœur esthétiques de l'enfance. A la fois, les acteurs sont moins crédibles et moins charismatiques dans la série (en bonne fan de Jim Carrey), ce qui donne, à mon sens, un côté légèrement bâclé et surfait au résultat.
On peut quand même admettre que le format série est probablement le format idéal pour l'adaptation des romans