Quand une succession danoise digne d’un jeu quitte ou double s’assimile à la recherche de l’intérêt personnel. Il suffit que la défunte mère artiste d’oeuvres iconoclastes sinon ridicules, pour que se manifestent toutes les faiblesses et les tares de la nature humaine. Signe la benjamine écartée par les circonstances d’une adoption douloureuse et cachée de sa mère biologique fait appel à sa circonspection ainsi que sa fermeté lorsqu’elle hérite d’une demeure convoitée par ses autres frères et sœur. Cette série dépeint avec beaucoup de justesse les rancoeurs, jalousies, l’appât du gain, stratagèmes, coups fourrés voir loupés d’une fratrie déchirée. Difficile dans ces conditions d’établir l’ultime contrepoids destiné à créer l’unité familiale. Excellente démonstration cinématographique des rapports humains ambigus et parfois tordus résultant de la disparition d’un proche parent.