Les Soprano
8.5
Les Soprano

Série HBO (1999)

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Il y a des œuvres qui nous parlent personnellement qui nous permette de nous ancrer dans le temps, d'avoir une scène tellement réaliste, que sans le vouloir, nous nous rendons compte que nous avons passé l'après-midi dans cette fameuse scène.


Je n'avais personnellement que très peux ressentie ça pour les séries. C'est un sentiment particulier. Et je pense très personnelle. Les Soprano soûleront sûrement beaucoup de monde et sa à été le cas de ma famille. Parce qu'ils sont peut-être moins d'attrait pour les séries qui prennent leurs temps.


Parce qu'il faut le dire, les Soprano, c'est comme une relation amoureuse, il faut s'engager, et s'engager sur le long terme pour comprendre toute l’ampleur de l’œuvre de David Chase, de la beauté de l’acting de James Gandolfini et de tous les autres acteurs.


C'est une œuvre extrêmement ancrée dans son l'époque, qui argumente d'une époque où l'on se doit de réussir, on l'on se doit d'être riche, le fameux "rêve américain" est dans les meures sous couvert d'un pseudo-nationalisme italien pour ne pas perdre, c'est valeur. Il y a une super bonne idée dans Soprano. Le fait de faire du personnage principal, un parrain de la mafia souffrant de crise de panique, crée tout un pan psychologique et psychanalytique extrêmement détailler. Et fouillis, ce qui nous permet d'être empathiques sur le personnage ignoble de Tony Soprano (James Gandolfini).


Et quand je parlais de relation amoureuse. Tel l'engagement, je parle de la relation complexe que le téléspectateur va ressentir pour le personnage de Tony, mais aussi pour les autres personnages, qui en fait, sont comme tout le monde, veulent s'en sortir comme tout le monde, veulent vivre normalement comme tout le monde... Et finalement, c'est une véritable tragédie. Personne ne s'en sort réellement. Je ne parle pas forcément de la "mort" mais de la vie qu'on souhaite "normal" on ressent la complexité et les responsabilités des personnages sur leur moindre mouvement et action. Par rapport à la valeur familiale.


Ça crée une série généreuse et terriblement angoissante, terriblement malsaine, et pourtant incroyablement magnifique sur les rapports humains. Je crois que c'est l'une des séries qui arrive à transmettre dans un réalisme parfait, les rapports humains. Ce qui aurait pu être ennuyeux, et grâce au génie de David Chase et des scénaristes et leur travail sur les caractères des personnages. Cela est tout sauf ennuyeux. Pour ce qui veut bien s'engager.


Alors en conclusion, est-ce que je vous recommanderais cette série ? Personnellement, cela dépend de vous. Si vous avez le temps de vous taper 6 saisons et le temps de vous engager. Au pire regarder les premiers épisodes, et si vous n'aimez pas... Ça serait regrettable...

Breakmountain
8
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Créée

le 8 oct. 2021

Critique lue 76 fois

Jean Edouart

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