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Les ouvriers de la Kos, usine française, l'apprennent dès le début de la série (8 épisodes), une partie d'entre eux va être licenciés, pour un plan social. La série va raconter leur histoire et leur combat.

Les premiers licenciés, dès le 4e épisodes sont les jeunes (la plupart des femmes avec enfants) et les plus âgés contraints à une retraite anticipée.

Au milieu de ce flot d'ouvriers, des visages et des histoires se détachent et notamment celle d'un couple, celui de Dallas et Rudy, elle est licenciée, il est à la tête de toutes les grèves ouvriès mais surtout leur vie se désagrège pendant cette période entre échec et lutte. Entre vivants (ceux qui continuent à combattre, ceux qui vont vers la lumière aussi peut-être) et morts (ceux dont on détruits la vie, ceux qui d'en haut tirent les ficelles mais perdent le contrôle de leur propre vie, à l'image de Format) Un peu comme celles de tous les protagonistes et personnages de cette mini-série qui rentre au coeur du combat, opposant sans faire le classique bien/mal patrons et ouvriers. Chaque faille de chaque personnage, chaque parcelle de détestation et d'humanité est présente dans les deux camps.

Les décors sont finement choisis, notamment cet espace presque vide aux murs blancs et froids de la salle où délibèrent "ceux d'en haut".

Le combat est rude parce que quasiment perdu d'avance mais ""ceux qui se battent peuvent perdre, ceux qui ne se battent pas ont déjà perdus" et ceux de la Kos se battent ...

Le point de vu adopté par le réalisateur est donc intéressant, même si certaines situations/dialogues sont un peu clichés et les interprétations des comédiens inégales cela reste une série nécessaire, efficace et qui reste brutalement ancrée dans l'actualité reflétant la réalité de plus en plus d'hommes et de femmes.

Chacun finit par vouloir sauver sa peau, alors que seuls quelques uns osent encore penser que l'impossible puisse devenir possible (les vivants), il suffit d'y penser, de le faire devenir possible : solidarité, lutte et désir de vivre voilà la voie qui est à suivre, celle que nous ne sommes pas tous prêts à prendre ...

Les deux derniers épisodes sont poignants, vibrants et d'une réussite fracassante !

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le 20 mai 2012

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eloch

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