Série typiquement Netflix, catégorie Italie.
Un produit de bonne facture
D'un point de vue production,pas grand chose à reprocher. On n'est plus sur une série RAI des années 80 : la photo est léchée, les costumes sont beaux et d'époque, les acteurs sont bons. Netflix t'impose un standard minimal qui te garantit de ne pas regarder une série qui fait des tâches sur ta nappe. Et puis, ça se passe à Turin, quoi ! On ne peut pas faire n'importe quoi, quand on tourne à Turin !
Une touche de wokisme
Je peux me tromper, mais Netflix tend à faire dans le wokewashism. Je ne connais pas suffisamment la boîte pour affirmer qu'on en reste à la surface ou si c'est une vraie valeur, mais clairement, le féminisme, le lgbtqia+ friendlisme, la mise en avant des minorités visibles, ce sont souvent des cases à cocher pour se faire produire par Netflix (on n'est pas obligé de toutes les cocher, cela étant). Là, on est clairement sur le féminisme. Il s'agit de l'émancipation d'une femme par sa propre volonté dans le monde du droit italien. Et puis, on peut voir des ucs, mais on en voit de tous les sexes.
Un truc un peu mécanique
C'est le problème : au-delà d'un standard de qualité minimum exigé, au-delà de l'abord de certaines thématiques chères à Netflix, on peut parfois tourné à vide. Certes, tout cela se regarde sans déplaisir. On peut même apprendre des choses sur le long parcours de l'émancipation des femmes. Et c'est bien. Mais les intrigues qui tirent chaque épisode sont un peu capillotractées, peu vraisemblables. Les personnages sont plutôt stéréotypés (la féministe têtue, le frère patriarche mais sensible, la belle-soeur acquise à la cause patriarco-patrimoniale, le pote anarcho-obsédé). On ne sort pas du côté "produit", et c'est bien le problème.
Dans la catégorie "compromis de couple", c'est une série qui se tient, mais c'est donc une série oubliable, car trop formatée, sans doute.