Ayant perçu en indemnisation une fortune pour avoir été emprisonné à tort pendant 12 ans, Charlie Crews (Damian Lewis) est un policier à sa sortie de prison qui reprend du service à Los Angelès au sein de la division d’enquête sur les homicides.
C’est, bien plus que les enquêtes (qui ne révolutionnent pas le genre), la personnalité atypique du héros qui donne à la série un ton plutôt singulier.
Il a une vision du monde qui lui est propre (grâce à une "approche zen" développée en prison pour tenir le coup).
Celui-ci, tout en enquêtant sur un nouveau meutre à chaque épisode, va, en parallèle, chercher à trouver les coupables (à commencer par le véritable assassin, démasquer les flics ripoux).
Cette quête pour trouver les coupables représente le ”fil rouge” de la série.. Recherche plus ou moins présente en fonction des épisodes.
Comme j’avais vu, en plus, la série ”Caronte” récemment, on ne peut pas dire que ”Life” ne m’y a pas fait penser, les ”similitudes” scénaristiques n’étant pas des plus minces.
Charlie Crews a pour partenaire Dani Reese (Sarah Shahi, vue dans ”Person of interest) qui, elle aussi dans un genre différent, a des zones d’ombres avec des blessures non cicatrisées.
Damian Lewis joue son rôle de façon honorable mais si son doubleur pour la voix française (Jean Pierre Michael, encore lui) me convient comme toujours plus que parfaitement, j’avoue que je n’accroche pas (”je coince” comme on dit) au physique de l’acteur. C’est un peu idiot, j’en conviens la première, mais c’est ainsi.
J’avais déjà vu l’acteur dans Homeland mais j’avais lâché très vite (série de 90 épisodes), ayant surtout vu auparavant la série originale israélienne "Hatufim", à mon goût nettement supérieure, qui n’avait eu que 24 épisodes.
Ce n'est pas une série policière que je mets tout en "haut du panier" mais elle est distrayante et je l'ai suivie sans un "immense enthousiasme" mais sans déplaisir quand même.
Alors qu’elle devait revenir pour une troisième saison, la chaîne NBC a pris la décision d'annuler "Life" durant l’été 2009, laissant l’avenir des personnages créés par Rand Ravich, en suspend dans une orangeraie au terme du dernier épisode. Bien dommage.