Les couilles du Japon
[ Spoilers de partout à partir du 8ème paragraphe ] Parlons un peu de la saison n°2 de la série télé Ghost in the Shell : Stand Alone Complexe intitulée : The eleven Individuals. C’est un des...
Par
le 29 mars 2016
30 j'aime
18
Mad Bull 34 c’est un cocktail explosif de tout ce qui a fait les grandes heures du polar américain des années 80’s type Le flic de Beverly Hills ou L’arme Fatal mélangé au talent japonais pour l’animation. Comprendre, gunfight à outrance, humour grossier, blondes à forts arguments et code de l’honneur !
Certes on est loin de se trouver en face d’un chef d’œuvre technique et d’une réalisation a couper le souffle. De ce point de vu cette petite série de 4 OAV est très largement dépassée mais d’un autre coté c’est aussi ce qui fait son charme.
Tout au long de ces épisodes d’environ 45 minutes on suivra le quotidien de deux flics affilés au 34ème bureau de la police de Brooklyn dans un New York suintant le crime et ou la pègre et la mafia font la loi en ayant pignon sur rue.
Le premier répondant au nom de Daizaburo « Eddy » Ban est la nouvelle recrue sortie tout droit de l’académie de police. Ce fils d’immigrés japonais très propres sur lui est l’archétype de l’élève modèle et prometteur voué à une belle carrière au sein de la très célèbre NYPD. Il se verra attribué comme coéquipier son parfait opposé en la personne de John « Sleepy » Estes aka Mad Bull… Une force de la nature très peu regardant sur la forme et le règlement de la police et qui passe le plus claire de son temps à visiter les bordels insalubres et mal famés des bas fond de la ville plutôt que de faire ses patrouilles. Ce qui n’est en réalité qu’une carapace de dur que se construit Sleepy car derrière ses apparences de Macho se cache un véritable cœur d’ange dont la véritable obsession n’est autre que le bien-être des citoyens de la ville. Ils seront rejoint par la brillante et très jolie Perine Valley, une charmante inspecteur du Queens affectée à l’unité du 34ème district. C’est ce trio qui s’unira pour combattre toute la racaille des rues de la grosse pomme malgré les innombrables pièges et dangers qui les guettent à chaque instant.
Voilà pour le pitch qui est somme toute assez basique et manichéen dans son approche mais l’essentiel c’est qu’on passe un agréable moment devant Mad Bull 34th. Malgré la qualité technique en deçà de ce qu’on pourrait exiger d’une œuvre originelle de Kazuo Koike, cette saga a tout de même pas mal de choses à offrir pour tout amateur d’animation jap (encore plus d’animation old school). La grande force de Mad Bull 34 c’est se mélange entre humour grossier et ambiance glauque et sérieuse qui parcoure l’ensemble des épisodes. On a de cesse de jongler entre les deux extrêmes en passant d’un ton à l’autre tout en gardant une certaine cohérence.
La violence des très nombreuse scènes d’actions sera aussi atténuée par l’aspect un peu too much de celles-ci (tête littéralement arrachée par une rame de métro ou par le coin d’une table à manger lancée tel un freezby…). Le character desing est simpliste mais harmonieux et les personnages féminins son plutôt jolies (et c’est tant mieux car il y en a un paquet ; ) ) quant à la beauté visuel de l’univers c’est encore un des points les plus impressionnant. En effet la ville de New York est vraiment très bien représentée par le dessinateur, ses gratte-ciels, ses stations de métro, et ses quartiers populaires sont crédibles et parviennent à nous faire rentrer dans la scène. Je me suis moi-même surpris à reconnaitre certain plan de vu de la ville… Autre élément réussi et qui a son importance c’est la bande son, très soignée elle aussi qui offre des compositions variés en passant du thème chanté au jazz, du blues au rock puis au groove… En somme une très jolie bande son que je qualifierais de New Yorkaise… ^^
Mad Bull 34 n’est pas un must have loin de là mais reste un bon petit cru qui possède de nombreuses qualités malgré quelques lacunes technique évidentes mais qui dans mon cas ont complètement été balayé par sa beauté visuelle, ses scènes d’actions frénétiques et décalées mais surtout pour son ambiance générale.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les années 80-90 l'age d'or de la Japanimation (partie 1 les séries)
Créée
le 29 juin 2014
Critique lue 1.8K fois
1 j'aime
Du même critique
[ Spoilers de partout à partir du 8ème paragraphe ] Parlons un peu de la saison n°2 de la série télé Ghost in the Shell : Stand Alone Complexe intitulée : The eleven Individuals. C’est un des...
Par
le 29 mars 2016
30 j'aime
18
Pour une lecture en images plus souple et plus agréable. Critique garantie sans spoiler malgré la longueur du texte. Série d'OAV débutés en 1988 Les Héros de la Galaxie est une fantastique odyssée...
Par
le 27 nov. 2014
22 j'aime
4
Alors Persona 5… Un jeu que j’attendais depuis 2009 pour enfin me réconcilier avec la série. Un jeu qui promettait beaucoup par sa volonté non dissimulée d’aller au bout de la "nouvelle formule post...
Par
le 5 janv. 2018
19 j'aime
7