Mad Men, (ma) meilleure série
Parfois, la télévision surpasse le cinéma.
Si elle crée des rendez-vous magiques avec un public fidèle. Si elle diffuse le souffle, le désir, l’inspiration, tout cela sur plusieurs saisons (on en annonce 8). Si elle s’offre un show runner (scénariste concepteur et producteur) nommé Matthew Weiner pour diriger l’ensemble. Je veux parler de Mad Men, ma série préférée.
Belle et futée
Cette saga se permet de critiquer la société de consommation des golden sixties, ses dérives, ses obsessions, par le biais de héros fragiles, tordus, attachants, et réussit à recréer une époque - l’aube des années soixante – qui fait rêver. La forme du feuilleton permet d’installer un rendez-vous avec le spectateur en manque de sensation, de finesse et de vision. Elle favorise l’écriture d’une œuvre monumentale, en développant des personnages en profondeur, une atmosphère, un milieu canaille de requins et d’arrivistes, de midinettes et de féministes, de hippies et de conformistes, tous ces petits rôles aussi magnifiques les uns que les autres à travers leurs failles et leur silhouette unique. Des personnages marquants, qui prennent une dimension mythique, comme dans les meilleurs dessins animés, par ailleurs croqués par la talentueuse Dyna Moe, dont je suis fan.
Bad boys, mad men
On les déteste, ces machos de l’agence Sterling Cooper, qui passent leur temps à reluquer les secrétaires, à boire des whiskies tout en cherchant des slogans choc. On les aime, ces créatifs élégants comme Don Draper, quand ils laissent émerger celles qui....
Retrouvez la suite de la chronique sur : http://bit.ly/MadMenSkynet
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