Cette saga anglaise Oh ! combien réussie ressemble beaucoup à l’atmosphère de sa grande sœur « Dowton Abbey ». Epoques différentes : fin du XIX ème siècle jusqu’au début de la montée du nazisme pour cette dernière alors que « Maîtres et valets » embraye sur les années folles, l’éclosion du populisme (Union des fascistes d’Oswald Mosley), l’immigration juive, l’inquiétude sur la montée du nazisme, les accords de Munich, et le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Beaucoup de similitudes sur l’architecture familiale et environnementale avec ces personnages qui vivent si près les uns des autres en se connaissant si peu sinon par la rumeur : le matriarcat, le fils de famille psycho-rigide, la belle-fille ambitieuse et influente réussissant l’amalgame de l’autorité et du charme chanterait Sardou , la belle-sœur désinvolte, extravertie, dangereuseindépendante, le majordome pointilleux et rigoureux, la cuisinière bourrue mais compétente, les bonnes de passage au passé douloureux, un chauffeur séducteur et un jeune commis à surveiller. Une véritable démonstration des clichés sociaux avec leurs barrières naturelles et respectueuses et la préservation de la dignité aux antipodes des générations actuelles et de leurs styles de vie.