Série géniale, avec ses fulgurances techniques sur le plan de la réalisation, ses situations comiques impressionnantes, entre hystérie, état de grâce, débilité désopilante, qui possède un nombre saisissant de scènes hilarantes, ingénieusement mis en forme (passage au grand angle pour mieux rendre compte de la qualité des mimiques de chacun des comédiens), Malcolm offre une multitude de personnages haut en couleur dont il est difficile de garder un vainqueur. Peut être Bryan Cranston, prodigieusement fou. Mais les autres ne sont pas en reste.
Regarder Malcolm, c’est l’occasion d’assister à une profusion d’éclairs de génie à hurler de rire, dont voici une liste non exhaustive :
- Voir Hal faire une course-poursuite contre une abeille en voiture
- L’explosion qui éclair la nuit comme en plein jour
- Le fameux « point de non retour », quand Hal est en voiture et ne sait pas où il va pour offrir un cadeau de noël
- Assister à Hal en train de courir à contre-sens d’un escalator en fuite après avoir volé le cadeau qu’il voulait faire à sa femme avant de se rendre compte qu’il s’est trompé de sac
- Globalement, tout ce qu’il se produit au ranch avec Francis, en Alaska, ou en école militaire
- Regarder Hal et le chef du ranch tirer avec des pistolets dans les cieux pour indiquer où se trouve la ceinture d’Orion
- Francis qui fait une grève de la faim au point d'oublier, épuisé, ses revendications.
- Lorsque Hal devient le chef d'un groupe d'hommes bodybuildés légèrement débiles pour retrouver des enfants perdus
- Quand Hal devient expert en marche athlétique avec une tenue hilarante
- "J'avais pas du tout l'intention de le faire !" (Reese braquant sa mère avec une cuillère pleine de nourriture)