Malcolm par cityhunternicky
Malcolm nous parle de Malcolm (étonnant) et de sa vie au milieu de sa famille déjantée.
Oui, Malcolm c’est un concept éprouvé. Quasiment tous les épisodes de la série commencent par un petit gag, d’une minute ou deux, qui est toujours unique et très drôle. Ça signifie tout de même qu’il y a (plus ou moins) 151 petites idées en plus de toutes les trouvailles scénaristiques. Pas besoin de rires enregistrés ou d’un public pour que les dialogues géniaux fusent et fassent mouche au milieux d’un scénario plus puissant d’épisodes en épisodes.
Car contrairement à d’autres séries comiques, chaque personnage obtient, dans chaque épisode, son évolution qui reste elle aussi unique pour chaque acteur. Tous les traits de caractère ressortent et sont gonflés par une accumulation d’histoires qui renforcent le coté épique de tous les personnages. La puissance des rôles secondaires est aussi une des réussites de la série. On s’y attache autant qu’aux 6 principaux et ils sont tellement bien écrits qu’ils en deviennent tout aussi légendaire.
Si peu de ces acteurs ont fait quelque chose par la suite, on pourra citer Bryan cranston qui est le rôle principal de Breaking Bad et qui effectue encore une prestation plus qu’extraordinaire. Sans limites, tout notre panel sera l’incarnation de l’absurde et de l’hallucination. Mais au delà des gags et des personnages, Malcolm est aussi une série qui dénonce par la mise en avant de nombreux problèmes américains.
Sans vous en apercevoir, vous suivrez les aventures d’une famille dont vous ne connaissez pas le nom et ne savez pas où elle vit. Ce manque de détails ne se fait jamais remarquer mais il permet de parler de tout en le dénonçant discrètement. Tous les services publiques, la police, l’armée, les camps militaires, les règles de bons voisinages, les patrons véreux, les boulots alimentaires, le système éducatif…. Je vous en passe mais chacun a le droit à son bottage de fesses.
Les moments cultes sont bien là et ils resteront même si c’est vrai que le manque d’une soeur (quasi-réparé dans un épisode) donne parfois l’impression d’un univers très masculin. Cela parlera à toute personne qui a un frère, mais aussi à toute personne qui a du mal avec les fins de mois. Sans apitoyer, sans excès, la famille de Malcolm est un modèle d’honnêteté et de droiture malgré les limites financières constantes. Les relations amoureuses seront également l’occasion de bien rire devant leur aspect spécial et très touchant.
Pour conclure, Malcolm est la série qui m’aura le plus fait sourire et rire, grâce à des personnages géniaux et attachants et un vrai travail scénaristique.