Après avoir adoré la première saison, il me tardait de retrouver Jessica Jones et c'est chose faite !
Le premier épisode de cette reprise était plutôt mitigé ; dans quel sens allait partir la série ? Toutefois, les épisodes suivant s'enchaînent bien et Jessica reste cette "badass" fidèle à elle-même
-une je m'enfoutiste, alcoolique notoire non dénuée d'un certain humour- dans laquelle on lit une noirceur prégnante et c 'est ce qui nous fait l'apprécier.
Ce qui est plaisant, c'est que l'on ne tourne pas en rond ; cette seconde saison a permis d'offrir une profondeur au protagoniste. Tout au long de celle-ci, on en apprend davantage sur son passé, sur elle-même, son ambivalence et sa lutte perpétuelle entre justice et morale, entre le bien et le mal. Contrairement à la première saison, on sent une Jessica plus vulnérable et c'est ce qui en fait un personnage de plus en plus intéressant.
Le personnage de Trish Walker prend part également à cette noirceur, mais dans une autre mesure. Je l'ai trouvée plutôt agaçante et d'une bienveillance plus que maladroite, même si ces comportements ont permis des retournements intéressants.
Les retours en arrière, l'univers à la fois sombre et écrasant de solitude s'articulaient parfaitement avec la trame. Néanmoins, si chaque épisode a son lot d’événements nous donnant envie d'en savoir plus, j'ai pu constater quelques longueurs en fin de saison où l'on sent qu'il a fallu combler les "vides" pour réussir à boucler ces 13 épisodes. C'est le seul bémol que je peux admettre !