Rien à regarder vendredi soir. Pas de film qui me tente, pas de série non plus... jusqu'à ce que je vois que la nouvelle série Netflix vient de débarquer le jour même. 13 épisodes de 50 minutes ? Voilà qui devrait suffire pour le week-end, et même un petit peu plus.
Un univers à la Daredevil
Nous sommes mardi soir, et j'ai donc terminé Jessica Jones. Un personnage que je ne connaissais absolument pas. Je ne peux pas en dire autant de l'univers, puisque je m'étais déjà laissé tenter par Daredevil. Jessica Jones n'est pas vraiment dans la même veine. Ici, le personnage principal n'est clairement pas un héros. Agressive, alcoolique, mentalement perturbée, Jessica Jones est typiquement le genre de personnage que l'on adore détester. Je ne l'aime pas à proprement dit, mais j'adore chacun de ses soupirs, de ses regards en coin, ainsi que certaines punchlines bien senties.
Un " super méchant "
Je ne reviendrai pas ici sur l'histoire, que je laisse découvrir à
ceux qui visionnent cette première saison. Ils seront nombreux, je le
pense, car le bouche à oreille devrait fonctionner : Jessica Jones
est une bonne surprise. Des acteurs impeccables, une histoire bien
ficelé dans l'ensemble, plusieurs arcs narratifs intéressants à
suivre, un méchant comme on en fait rarement dans une série (il sera
difficile de faire mieux sur ce point là lors de la deuxième saison).
Seul petit souci : la qualité de la série atteint son apogée à
quelques épisodes de la fin (notamment lors du 9ème épisode), alors
que le final est un peu plus morne.
Des références omniprésentes
Il ne s'agit là que d'une critique minime, le principal tour de force
de la série étant, comme Daredevil, d'arriver à s'insérer dans
l'univers Marvel développé sur grand écran. Avengers, Hulk, Captain
America : les références sont nombreuses, et fonctionnent à
merveille. Si Jessica Jones n'a pas encore rejoint les rangs de tous
ces super-héros, elle a en tout cas réussi à se faire une place de
choix dans l'univers Marvel. Et ça, ce n'est pas rien.