New York, New York
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Je partais plein d'à priori sur cette série, craignant un étalage de clichés brooklyniens et, comme cela m'avait déjà gêné dans "Girls", le portrait d'une génération fantasmée qui baise à tout va, habitant de superbes appartements new-yorkais, naviguant de clubs ultra-privés en soirées VIP dans la plus grande décontraction.
Oui, on trouve un peu de cette mode là dans Master of None : non dans le but de séduire une partie de son audience, mais plutôt car Aziz Ansari (l'un des créateurs et acteur principal de la série) avait besoin de ce théâtre devenu banal pour en démonter un à un tous les clichés.
Le naturel et la décontraction d'Ansari, ainsi que plusieurs scénarii très bien réfléchis, font le reste.
Simple et cristalline, Master of None est le côté lumineux du "Louie" de Louis CK. Une bouffée de normalité dans un New-York fantasmé ou flottent notes de guitares et odeurs de beignets (sans gluten, bien sûr). Master of None, si elle en a dans le ventre, souffre pourtant de la comparaison avec Louie, comme un enfant encore trop immature pour prendre son envol et embrasser les complexités de la vie.
Créée
le 18 janv. 2016
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