Dans un univers dystopique, la boxe se pratique avec des exosquelettes. Joe est un boxeur de seconde zone, habitué aux combats clandestins truqués. Un concours de circonstances l'emmènera jusqu'au megalomania, le tournoi mondial de boxe avec exosquelettes. Cependant, il décidera d'y participer sans exo, afin de montrer que ce n'est pas la machine qui fait l'homme. J'avais entendu parler du manga avant son adaptation en animé. Je suis toujours sceptique vis-à-vis des adaptations de mangas en séries animées, puisque souvent c'est quitte ou double. Les 13 épisodes m'ont tenu en haleine du début à la fin. Joe, avec son passé obscur et sa détermination inspire le numéro un du mégalomania, et le numéro un, Yuri, inspire le "junk dog". Celui qui boxait pour survivre va redonner envie au boxeur le plus fort de sa génération de boxer pour la beauté du sport, et non pour les intérêts de la société qui l'emploie, et même au détriment de sa santé, puisqu'il finira handicapé et incapable de boxer à nouveau. Megalo box nous montre que la boxe n'est pas un sport destiné à se faire de l'argent, mais fait pour survivre. Au final, Joe est comme Rocky, l'outsider qui montre que, même avec un important handicap, avec un passé sombre et des problèmes financiers, il faut se battre, mériter sa place. Je finirai par une citation de Rocky, résumant parfaitement la morale de ce superbe animé:
"Ce qui compte c’est pas le nombre de coups que tu peux donner, mais c’est le nombre que tu peux encaisser et continuer à avancer."