Qui a dit que Mickey ne pouvait être punk? Je vous encourage à jeter un coup d’oeil à n’importe lequel de ces petits épisodes de 4mn pour vous en convaincre: des pépites visuelles d’une très grande inventivité. J’ai rarement vu un rythme aussi effréné mené d’une main aussi sur. Il y a une idée à la seconde dans ces épisodes qui respirent la passion et l’amour de l’animation. Aucun plan n’est gratuit, ils véhiculent toujours un gag, un gimmick visuel, un clin d’oeil référentiel pour mener le récit à 100 à l’heure dans un mouvement fluide et dynamique. Plus d’une séquence sont des vrais modèles d’action. Un bijou! Paul Rudish avait déjà montré son talent dans la série Samurai Jack (notamment la saison 5, dernière en date, plus noir et adulte, tout aussi réjouissante – en collaboration avec un autre bon nom de l’animation moderne: Genndy Tartakovsky).