The price is... WHAT!?

La série qui a réussi là où Heroes s'est lamentablement vautré. Que se passerait-il si une bande de jeunes glandeurs comme toi, lecteur qui lit SensCritique au lieu de bosser, et surtout moi, se voyait attribuer de super-pouvoirs grâce à un orage magique que l'on appelle "Orage du McGuffin qui arrange les scénaristes"?

Cette série ne se veut pas comme un ersatz de Lost. Ici, pas de perso qui meurt et revient à chaque fois (je vous regarde môssieu Nathan Petrelli). On ne nous fait pas croire que les protagonistes sont des êtres doués mais au final de sombres idiots (je vous regarde môssieu Peter Petrelli et Claire aussi et Mohinder et... tout le cast en fait). On sait dès le départ que ce sont des couillons et c'est pour cela qu'on les aime. Entre la blonde chav et son accent incompréhensible, le grand black qui se fout toujours dans la merde, le blanc bizarre au regard de psychopathe, la black aux tendances disons "frivoles" et Nathan. Oui, celui-là je le nomme parce que c'est un être à part. C'est lui qui détient le super-pouvoir de comic relief (en dehors de son vrai pouvoir qui reste inconnu jusqu'à un moment donné. Chut, spoilers!).

En quelques mots pour résumer: sexe, gore, glandeurs, humour anglais.

EDIT SAISON 3: Malgré le départ regretté de Nathan, son remplaçant, Rudy se révèle vite satisfaisant. Pas aussi marquant que Robert Sheehan, Joseph Gilgun n'en est pas moins talentueux. Cette troisième saison nous emmène dans des recoins tarés bien dans l'esprit Misfits (le nouveau pouvoir de Curtis et ses implications, une réalité alternative où les Nazis ont conquis l'Europe, des pom-pom girls zombies...). Malgré des scènes toujours aussi hilarantes, cette saison est un poil inférieur aux deux premières.

EDIT SAISON 4: Cette saison n'existe pas!!!

EDIT SAISON 5: Huh? Comment peut-il y a voir une cinquième saison alors qu'il n'y a eu aucune quatrième?