Diffusée depuis quelques semaines, OCS Signature présente la S02 de Missions. Cette nouvelle saison sera-t-elle moins chiante et plus dynamique que les interminables épisodes de la première saison ?
Première mauvaise nouvelle : la musique. Toujours aussi mal inspirée d’Interstellar, elle est bien présente et c’est même un supplice sur les premiers épisodes. Quand on ne sait pas faire de chocolat il est évident qu’on évite d’en mettre dans tous les plats ! C’est logique pourtant, non ?
La série reprend là ou elle s’était plus ou moins arrêtée : dans la forêt de Mars, ou ailleurs, on ne sait pas trop. Mais en tout cas, sur Mars, en passant par une sorte de bâtisse dans les rochers, qui arrive dans une grotte, en ouvrant un passage à la Stargate, on arrive dans une forêt avec de l’oxygène, des animaux et tout ! Et à partir de là c’est un malaxage scénaristique abscons ! Entre les pouvoirs de Jeanne (restée sur Mars) qui devrait être morte, les visions en rêves de Jeanne par le reste de l’équipage revenu sur Terre et la fille de Meyer (le milliardaire) qui au final est un robot … les scénaristes qui ont travaillé sur cette série ont fait du grand n’importe quoi. Ils n’ont d’ailleurs absolument rien inventé ! Ils ont simplement puisé des petits bouts, par ci, par là, dans toutes les histoires de SF qu’ils connaissaient, mélangé le tout à la « va comme j’te pousse » et gerbé ça sur papier … bravo les gars !
C’est quoi le problème avec Missions ?
Le problème avec Missions, c’est l’histoire. On est dans le cafouillage le plus total. Le spectateur se retrouve comme un petit garçon de 4 ans, perdu en plein milieu du marché aux puces de Saint-Ouen, vers midi. Ça part dans tous les sens, la trame de l’histoire bouge sens cesse et la crédibilité du récit est de plus en plus basse à chaque minute qui passe.
Encore un crash de la SF française
Pour tenir le spectateur en haleine, il faut qu’il comprenne, au fur et à mesure qu’il découvre l’histoire, où il va. Sinon il décroche vite. Et là c’est même pire ! Non seulement on ne sait pas où on va, mais en plus, le format de 26 minutes par épisode semble même trop long, tellement le montage est mal fait. Pourtant aux vues des innombrables assemblages d’idées des scénaristes, il y avait matière à faire énormément de choses. Mais absolument rien n’est vraiment développé, rien ne va au bout des choses, on survole tout, on ne s’attarde sur rien et surtout on ne comprendre rien !!!
Où sont les Showrunners de ces séries américaines qui savent faire des succès avec des histoires aussi denses qu’une blague Carambar ?
Même les acteurs sont moyens … On sent que ce sont pour la plupart de bons acteurs, mais des acteurs de théâtre. Et naturellement leurs jeux sont parfois exagérés et trop majestueux, donc non adaptés au format. Résultat : un ensemble très inégal sur l’interprétation.
Fuyez !
Si vous avez été téméraire et que vous avez déjà vu la S01, sachez que les trois premiers épisodes de cette S02 seront presque impossibles à terminer tellement c’est mou, inintéressant et interminable. Quand à la suite, elle vous apportera une incroyable cacophonie indigeste.
Heureusement, la fin vous apporte des réponses, mais le problème c’est que vous n’aviez même pas de question …
Il est évidement que cette série n’est pas à regarder. Fuyez !