Le Gundam Pop et Boyzband des années 90.

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ce chapitre de Gundam ne me laissera pas de souvenir indélébile, ni à ma mémoire ni à ma ludothèque.

Il faut bien avouer qu'après la trilogie principale UC, cela passe assez difficilement avec un niveau de qualité très en dessous.
Alors oui, le design typique des Gundam est là, et les ingrédients inhérents à la saga aussi seulement...tout manque cruellement de structure, de traitement et d'intérêts.
Les personnages beaucoup trop stéréotypés n'ont aucun background, aucun développement personnel si ce n'est leurs traits de caractères principaux. Le chara design trop passe partout n'aide malheureusement pas a leur donné la dose de charisme qui leur manque. Mention spéciale tout de même à Treize Khushrenada, Zechs Merchise ou même Lady Une qui relève tout de même le niveau sans être pour autant transcendant.

Sur 49 épisodes, on fini par les apprécier plus ou moins, mais encore faut-il arriver au dernier épisode pour cela. Pour ma part j'ai de base eu du mal a accrocher sur les premiers épisodes et l'avancée a été assez laborieuse jusqu'à l'épilogue.
Sans parler à proprement parler de l'intrigue, les incohérences ainsi que les changements de camps constant finissent par vraiment lasser. "Un coup je suis avec toi, j'ai de fortes convictions, mais finalement notre amitié prend fin parce que mon casque s'est brisé en deux par magie...je pars ensuite aidé une faction armée inconnue dans l'espace en 2 épisodes et j'en deviens le leader et ma motivation devient inébranlable"... c'est tout de même assez bancal en terme de traitement avec cet effet girouette de l'incompréhension à de nombreuses reprises. Il n'y a qu'a voir les nombreux changements ou destructions de Gundam. Certains sont d'ailleurs complétement abandonnés à des passages précis de l'intrigue sans réelles explications(le Wing ou le HeavyArms pour ne citer qu'eux), puis 5 épisodes plus tard ils sont retrouvés et prés au combat...idem pour les vieux savants dont finalement on ne sait quasiment rien à par le fait qu'ils sont à l'origine des machines principales dans une atmosphère légèrement manipulatrice, sans aucun autre détail.

La faute également à des épisodes manichéens et très répétitifs, (dialogues, questionnements existentiels, combats longs et brouillons) la motivation s'estompe pour vraiment y retourner avec ferveur, mais je gardais l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant sur la fin...malheureusement non, trop prévisible et sans réel surprise. D'ailleurs le vrai final n'aura lieu que dans le film Endless Waltz qui lui est par contre plus réussi, autant graphiquement que sur le déroulement.
Une petite note positive tout de même sur le design des Gundam, à ce niveau là c'est comme à l'accoutumé la marque de fabrique Sunrise, du très bons boulot. Sauf en ce qui concerne les mechas ennemis basique...parfois assez ridicules excepté les Taurus ou le TallGueese qui sortent vraiment du lot.

En conclusion, on est vraiment à milles lieux de la première trilogie et même récemment des OAV Origin qui propose un univers bien plus complexe et travaillé.

La franchise comporte son lot de bijoux mais aussi quelques ratés.
Gundam Wing en soit n'est pas si catastrophique, mais son "inconsistance" et son manque de personnalité l'empêche de se faire une place même dans le milieu du classement et restera très quelconque dans les univers de la saga.