28 juin 2024
Je me suis mis à regarder sur Netflix une série japonaise de Masayuki Kojima, inspirée d'un manga nippon à succès de Naoki Urasawa : Monster.
D'entrée vous êtes pris aux tripes. Monster raconte l'histoire d'un neurochirurgien japonais génial, Kenzo Tenma, qui sauve la vie d'un enfant monstre... et, le regrettant aussitôt, se lance à la poursuite de ce monstre pour le mettre hors d'état de nuire.
(Un détail rigolo : toute la série se déroule en Allemagne et en Tchécoslovaquie avec, hormis le héros, des personnages tout ce qu'il y a d'européens. Entendre, dans la version originale, des Allemands et des Tchécoslovaques s'exprimer en japonais, ça fait un peu drôle.)
22 juillet
Putain, cette série, Monster, tirée d'un manga, 74 épisodes de 23 min (j'en suis au 49), complètement scotchante et bouleversante !
Une histoire de lutte à mort entre le Bien et le Mal, sur fond d'eugénisme post-Seconde Guerre mondiale.
Des histoires multiples dans l'histoire sans que cela n'altère jamais le fil du récit. Des personnages et des situations plus "vrais" que dans la vraie réalité.
– Dr Tenma, qu'est-ce que j'ai, qu'est-ce qui arrive à mon visage ?
– Vous pleurez, Grimmer.
(NB : une fois n'est pas coutume, je me suis résolu à regarder la série en vf – très bien faite ; entendre des Allemands et des Tchécoslovaques parler en japonais, c'était un peu trop pour moi.)
30 juillet
Ça y est, je suis arrivé au bout du 74ème épisode de cette incroyable série. L'image finale – non, héhé, je ne vous la spoilerai pas ! – est à la hauteur des rebondissements qui se sont succédés pendant plus de 28 heures de projection haletantes. Je sors de là sonné, éberlué par autant d'intelligence scénographique et artistique, un peu orphelin de mes héros passagers.