J'ai fortement conscience qu'avec cet avis, je vais me faire quelques ennemis tant Mushishi semble être voué à un culte par un sacré nombre de membres. Mushishi je suis tombé dessus un peu par hasard pourtant, croisant le coffret dans les rayons et lisant l'histoire qui m'avait l'air hautement intéressante. En plus de cela, après un rapide coup d'oeil sur Senscritique, l'oeuvre caracolait à l'époque dans le top 10 Séries.
Donc voilà, le hasard faisant bien les choses, je me suis décidé et j'ai enfin lancé le manga. Au final, c'est une énorme déception. Bien entendu, pour ceux qui accrochent, il y a des points positifs: c'est indéniable que la qualité des dessins est remarquable. C'est franchement très joli et bien foutu. A titre personnel, c'est le seul truc que je sauve vraiment.
Parmi les autres points de qualité seraient la poésie qui se dégage du récit et le côté original des histoire bien loin du traditionnel animé de 25 minutes proposé par bon nombre de productions nippones.
Le problème, c'est que les points que je cite à l'instant ont provoqué chez moi un ennui profond. Si profond qu'au bout de 7 à 10 minutes par épisode, je m'endormais. Oui, je m'endormais à presque chaque fois. Hormis l'un ou l'autre épisode qui est parvenu à m'intéresser.
J'ai trouvé cela faussement poétique. Ensuite, le dessin n'est qu'un prétexte à une déferlante de paroles assommantes et endormantes. Et surtout, surtout, et ça je ne comprends vraiment pas comment ça a pu fonctionner, chaque histoire est pareille: une personne est victime d'un mushi, exposition pendant quinze minutes du problème, résolution de la part du mushishi, terminé bonsoir.
Alors, j'imagine que cette histoire d'esprit est assez révélatrice d'une certaine culture et tradition japonaise, mais n'empêche, Mushishi a fonctionné bien mieux que n'importe quel somnifère sur mon esprit.