Silent Separation, drama chinois de 32 épisodes (un épisode dure 40 minutes, hallelujah !) relate les hauts et les bas d’un couple qui se retrouve puis se reforme. Un objet très étrange, voilà ma définition de Silent Separation. J’ai beaucoup de mal à définir mes sentiments quant à ce drama, pour faire court j’ai adoré autant que détesté. J’ai raffolé du couple, de son alchimie permanente du début à la fin, du protagoniste masculin (merci Wallace Chung) de certaines scènes riches en émotions. J’ai détesté les flashbacks permanents, la niaiserie parfois présente dans les dialogues, la mise en scène. J’ai abhorré la morale phallocrate et archaïque véhiculé par le drama : les femmes divorcées devraient avoir honte et personne n’en voudrait (c’est dans leur culture surement et je suis assez tolérante mais cette conception des femmes m’est intolérable) le seul personnage féminin indépendant (Lin Shao Mei) qui ne tombe pas amoureux facilement, une femme carriériste et émancipée finit le drama mariée avec deux enfants (la carrière en stand-by bien entendu.) Silent Separation se visionne rapidement, agréablement mais peut être gâché par certains aspects très désagréables.