On rit bien quand les acteurs s’impliquent à construire un récit de qualité et des personnages hauts en couleur.
j’ai été étonné, déçu, que l’auteur François Descraques écrive les personnages féminins qui ne résistent pas au test de Bechdel-wallace et de surcroît sont soit putes soit soumises (j’en suis à l’épisode Bon docteur).
On rit moins quand les acteurs pillent le terrain de jeu et s’imposent aux autres à coup d’interruption (… manterrupting) et de surenchère (pornjoke…)
A mon sens cette série permet de jauger qui est acteur-interprète et qui a un potentiel d’auteur. La bascule systématique dans le caracul grossièreté tend à remplacer la recherche du trait d’esprit bien souvent.
Je vois bien le côté MLF de ce que je viens d’écrire mais c’est probablement parce que je ne pensais pas que ces fondamentaux n’étaient pas acquis par la bande du visiteur du futur et du golden. espérons que la suite gagne en tenue et en esprit.