Épitomé de la culture woke, on y retrouve tous les clichés du genre :
Les femmes sont des victimes, les noirs sont des meurtriers mais c'est pas leur faute, la police est incompétente et au service des riches sauf le chef indien ou la lesbienne, les riches sont des violeurs / abuseurs / voleurs / meurtriers, et les hommes blancs sont lâches et menteurs.
On y retrouve donc comme héroïne Nancy Drew, la version jeune adulte d'une série de bouquin pour enfant. Elle a parfaitement réussi sa vie: totalement désabusée après la mort de sa mère et trop pauvre pour faire de vraies études elle est devenue serveuse dans dans le pire attrape touriste du trou du cul monde où elle trouve dans les misfits qui traînent là, les alliés dont elle a besoin: sa patronne asiatique, soutien de famille, la fausse posh SDF, le hackeur en probation, le garagiste noir. Quand soudain ! Une mort mystérieuse la propulse en tête des suspects et lui redonne foi dans ses capacités d’enquêtrice.
Piochant dans toutes les séries fantastico-policières des 40 dernières années, on y trouve un peu de Arabesque, Buffy, Charmed, et Dynastie etc.
La particularité de la série est que quand Nancy et son groupe de misfits résolvent un mystère, toujours à coup de Deus Ex-machina ; c'est une fois sur deux en faisant appel au fantastique, et l'autre en allant la taper la charité chez les riches hais.
Et c'est là que tout commence:
Capricieuse, elle joue avec les sentiments de son copain, au départ traité comme un simple sex-toy, jusqu'à ce qu'il craque, étonnamment ça intervient après la nouvelle fortune de celui-ci, et par vois de conséquence la perte de contrôle qu'elle avait sur lui.
Obsédée par son "devoir" de justicière elle est constamment en retard ou absente à son travail, abusant largement de la gentillesse de sa patronne asiatique et ancienne camarade lycée.
Ancienne camarade qu'elle avait l'habitude d'humilier avec son groupe d'amies blanches, et qu'elle continuera d'humilier tout au long de l'histoire jusqu'à la faire se retourner contre son ex-amant plus âgé, le traitant d'abuseur: logique puisque blanc et riche, ignorant pourtant totalement l'alcoolisme omniprésent de sa mère avec 4 enfants de 4 pères différents.
Nancy elle même trouvant un amant aussi vieux et riche, mais c'est différent car Nancy est woke, donc n'est pas une victime.
Après de nombreux abus sur son père, aboutissant à son incarcération, et après avoir réussi à le faire libérer, elle le rejettera violemment malgré qu'il ait passé 19 ans à l'aimer et à la protéger.
Nancy Drew est l'épitomé de la culture woke, une jeune femme blanche, capricieuse, abusive, qui détruit toutes les relations ou personne qui l'entoure, sans aucune considération autre qu'elle même.
La construction de l'intrigue est assez bonne, et les acteurs jouent bien, la production correcte.