J'étais pas spécialement enthousiaste à l'idée de voir cette série, mais on me l'a tellement recommandée que j'ai fini par y jeter un oeil. Et bien je suis bien heureux qu'il n'y ait qu'une saison !
No Heroics est ennuyant parce qu'il ne s epasse rien. Les auteurs prennent 3 ou 4 situations différentes (une par personnage principal) et s'y tient pour les 20 minutes, laissant ainsi la part belle aux dialogues. Sauf que les dialogues sont rarement drôles (j'ai quand même ri quelques fois, mais c'est rare). Faut dire que l'humour vole pas très haut et repose trop sur des références geeks. En fait les blagues de rôleurs me font rarement rire, et je trouve que le type d'humour de cette série s'en rapproche (d'ailleurs les personnages sont le plus souvent autour d'une table à parler...). Finalement le seul pouvoir qui m'a fait rire sont ceux de celui qui voit 60 secondes dans le futur (me rappelant par la même occasion le grotesque de 'Next' avec N. Cage), pour le reste ce n'est franchement pas très intéressant.
La mise en scène n'a franchement rien d'exceptionnel : c'est du huis clos la plupart du temps mais les auteurs ne font rien pour rendre la forme plus attrayante; disons qu'au moins le champs contre champs soupoudré de quelques plans d'ensemble a le mérite de ne pas perdre le spectateur. En revanche les effets spéciaux sont très mauvais et tant qu'à jouer la carte des super heros losers qui ne vivent rien d'exceptionnel, autant le faire à fond... le quelques scènes spectaculaires ne fonctionnent donc pas vraiment. Côté acteurs, personne ne se démarque sauf peut être James Lance (celui qui voit 60 secondes dans le futur), mais bon c'est juste peut être... Ce qui est remarquable c'est que les nanas principales sont pas spécialement des bombes (l'une d'elle est une sous Scarlet Johanson) ce qui ne me dérange pas, je les truve malgré tout mignonnes (surtout Rebekah Staton avec ses énormes obus et qui semble avoir fondu depuis lors).
Bref, No Heroics est une série surfant sur la vague de super héros, tentant de faire orignal en prenant le simple contre-pied, mais échouant assez lamentablement, la faute à des dialogues mal écrits (alors que tout repose dessus). Dommage.