Probablement l'une des répliques redondantes de ces 12 épisodes, mais d'une honnêteté et d'une justesse émotionnelle
Au cours de cette première saison, nous apprenons à connaitre Connell et Marianne. Socialement de 2 mondes différents, intellectuellement sur la même longueur d'onde.
Un coup de foudre dont la pudeur et le regard des autres vont mettre à mal ; se déchirer pour se reconstruire. Une relation, dépeinte par une réalisation léchée et un jeu d'acteurs si vrai, que tout le monde en rêverait (je généralise à ma personne effectivement).
C'est un chassé-croisé émotionnel. Quand Marianne fut isolée au lycée, sans amis, c'est Connell qui découvre cette sensation a l'université, dans une nouvelle ville, arraché de ses repères. Quand Marianne part en Erasmus après s'être retrouvé avec Connell, c'est lui même qui d'un commun accord quitte Dublin pour New-York.
Tous leurs échecs, toutes leurs réussites, toutes leurs galères, toutes leurs mésaventures, tout les réunit, tout les lie, à jamais.
Un regard, un sourire suffisent, les mots en deviennent futiles.
Une tension palpable dès que leurs yeux se posent l'un sur l'autre ; une caresse, une expiration pour hérisser leurs poils
Le fil de leur histoire apporte une vision nouvelle de l'impact d'un premier amour et une remise en question personnelle sur certaines relations passées
Une histoire addictive, intense émotionnellement, mêlant pudeur, érotisme et amour.
(A voir et à revoir, seul ou accompagné)