Connell et Marianne sont lycéens dans le compté de Sligo dans le nord de l’Irlande du Sud (et pas en Irlande du Nord comme dans Derry Girls. Marianne contrairement à ce que son prénom peut laisser penser n'est pas française, mais bien irlandaise. Elle vient d'une des familles les plus riches de la ville. Une mère seule et un frère. C'est aussi la meilleure élève de sa classe malgré des problèmes de discipline : elle est impertinente avec les professeurs et a le sens de la répartie. Connell, lui vient d'une famille pauvre avec mère seule. Sa mère est d'ailleurs la femme de ménage de la mère de Marianne. Connell est le type populaire de l'école, il se débrouille en classe, il correspond aux standards de beauté du coin, il a même une chaine de kéké autour du cou qu'il gardera pendant toute la série, et joue au rugby. Curieusement, pour des irlandais, ils n'ont pas un accent très fort. Un jour Connell et Marianne se croisent dans le couloir (elle a été punie) et ils vont commencer une relation. Mais pour une raison qu'on ignore, Connell va vouloir maintenir cette relation secrete. A-t-il honte de sa relation avec Marianne qui est la fille bizarre du lycée ? Alors que Rachel, la fille populaire du lycée est à fond sur lui. Apparemment ils ont couché ensemble il y a quelques temps, mais maintenant ils sont juste amis.
Alors Connell et Marianne couchent ensemble et se voient secrètement. La mère de Connell découvre que son fils sort en secret avec la fille de la patronne et elle n'aime pas ça du tout. "Il faut assumer putain sale gamin, c'est pas comme ça que je t'ai élevé !" Mais ce con de Connell ne va pas assumer. Néanmoins, Marianne convainc Connell d'aller faire ses études au Trinity College de Dublin - où elle va également - parce qu'il est bon en littérature. Seulement ils se séparent juste avant.
Si la note de 7,8/10 me semble un peu élevée, c'est tout de même une bonne série qui, sans décoller non plus a le mérite de montrer une relation entre deux anglais, de l'adolescence au début de l'âge adulte pendant les études. Une série psychologique qui aborde les relations amoureuses, amicales, familiales, et sans aller jusqu'aux traumatismes, les fêlures, cassures qui sont le lot de tout un chacun. D'où peut-être le titre un peu curieux de Normal People. Ici, on n'est pas dans Skins, ce n'est pas d'une bande de copains qu'il va s'agir, mais on se concentre sur la relation entre Connell et Marianne. On ne retrouvera pas non plus l'humour de Fleabag. Si les relations sexuelles sont importantes dans cette série et sont montrées, on n'est pas non plus dans Sex Education. Plus dans la tonalité d'un Wanderlust, pour ceux qui l'ont vue. Une série qui vaut le détour, qui a ses moments de grâce mais qui peine à s'envoler (ça finit tout de même un peu en eau de boudin).