"Nyoron", c'est le tic de langage mignon de Churuya, l’héroïne mignonne de cette mignonne série.
Un espèce de gimmick fourre-tout qui exprime à la fois la joie, la tristesse, le dépit, l'ennui, la détermination, la colère...ouais, fallait pas vous attendre à de vrais dialogues non plus.
Churuya est quant à elle un personnage secondaire de La Mélancholie d'Haruhi Suzumiya, série japonaise déclinée sous 36000 formats différents, et à laquelle j'ai pas accroché.
Cette série a inspiré un spinoff que,j'ai brièvement regardé sans vraiment comprendre, la série étant conçu comme une succession de private joke pour les fans de la série originelle.
Le seul truc vraiment fun, c'était qu'un des personnages de la série se voyait réduite à un format chibi et coltinait tous les inconvénients de mesurer 25 cm de haut.
Et puis le chibi, c'est meugnon d'abord.
Tout ça pour dire que "Nyoron Churuya-san" reprend le principe de l’héroïne chibi (sauf qu' elle se limite au langage Pokémon) et qui est systématiquement le dindon de la farce dans diverses situations.
Tous les autres persos ont une gueule carrée ATROCE. C'est censé être drôle.
Chaque épisode fait 3 minutes, soit le format idéal pour bâcler et pas faire un truc trop chiant.
Autant dire pas un gros intérêt.
C'est un peu comme Wii pétanque : c'est fun mais au bout de 10 minutes, on en a fait le tour.