« Orange is The New Black » fait partie de ces séries vraies. Ces séries qui n’ont pas peur de montrer des choses vraies aussi crues, tristes, démoralisantes ou salles soient-elles. Cette dose de réalisme si bien mesurée nous plonge pleinement dans l’univers de la série et de ces personnages, ce qui beigne chacune des scènes d’intensité et d’émotions.
La série parvient à être rafraîchissante au début grâce à ses personnages tous aussi dynamiques, charismatiques et décalés, ce qui est renforcé par l’aspect « libre » de la prison où les détenus ne sont pas cloîtrées dans des cellules. Mais, on se rend très vite compte que ce n’est pas que ça. On nous présente des femmes avec un passé plus ou moins lourd, qui doivent gérer leur vie à l’extérieur, leurs problèmes personnels et la vie en prison qui est loin d’être rose, entre les détenues pas toujours saines d’esprit et les gardiens qui n’hésitent pas à abuser de leur autorité.
Je ressors avec le sentiment que chacune des saisons montaient en intensité de façon crescendo pour arriver à un final qui ne m’a pas déçu, ne m’a pas laissé sur ma fin et m’a fait pleurer comme une madeleine. Je n’ai pas la larme facile, mais il faut reconnaître que les deux derniers épisodes de la saison 5 et de cette dernière saison étaient émouvants.
La série a su s'arrêter au bon moment et conserver une certaine cohérence dans son déroulement. Les personnages vont me manquer et j'espère pouvoir retrouver des protagonistes aussi bien travaillés dans les prochaines séries proposées par Netflix.