Oreimo
5.9
Oreimo

Anime (mangas) (2010)

Bon, honnêtement, quand j'ai commencé à regarder ce truc, j'me suis dit "chouette, encore un truc de jaunes déviants avec des éléments un peu dégueulasses et des situations marrantes d'avances". J'y suis venu parce que j'ai cherché des animes similaires à Boku wa Tomodachi ga Sukunai sur un site à la con, qui m'a proposé celui-ci avec un commentaire du genre "Les personnages jouent à des eroges dans les deux oeuvres".

Parfait, vendu. Me voilà donc au pays de l'inceste suggéré par la virtualité des eroges auxquels Kirino, la soeur du héros, joue (que des trucs avec un mec qui se tape sa soeur, nice).

Le plot, est, au final, banal. C'est finalement un bon vieux slice and life classique, dont les thèmes principaux seront la culture otaku, et l'intégration sociale. Mais certains personnages valent le détour.

Pour autant, on va commencer par le moins bon. Kirino, déjà. Elle est absolument insupportable. On se demande pourquoi le brave Machin se casse les burnes à aider une conne pareille, qui se permet en plus d'être un cliché de mauvaise tsundere affolant. Tout n'est pas à jeter, cela dit, puisque ses interactions avec les autres personnages sont souvent drôles (ce qui ne donne pas plus de valeur intrinsèque au personnage, m'enfin...)

Le brave machin, enfin le frère quoi, est le parfait main character random d'anime de ce genre. Il a un nom à la con, est affreusement banal, brun etc... Tout est fait pour que le chaland nippon de base puisse s'identifier à lui. C'est certainement également le personnage le plus terre à terre de tous de l'oeuvre, ce qui n'a rien non plus d'original (on retrouve cette même utilisation du MC notamment dans Seitokai Yakuindomo et Boku wa Tomodachi ga Sukunai).

Néanmoins, c'est efficace, le coup du perso auquel tout le monde peut s'identifier et qui en plus commente l'idiotie des autres. Enfin, on est dans le cliché total du personnage qui est plus narrateur qu'autre chose, mais c'est pas un mal, du tout.

J'en viens à présent à Kuroneko, qui, vous l'aurez peut-être remarqué s'ils vous reste encore quelques neurones, doit forcément avoir une quelconque importance si j'ai pris la peine de foutre son nom dans le titre de mon torchon.

Kuroneko est une déesse. Jugez plutôt : Imaginez une espèce de loligoth tsundere (bien géré cette fois) peu à l'aise socialement qui parle de façon châtiée, avec une voix extrêmement douce (je l'ai vu en VO, au fait, l'actrice qui la double est toptoptoptop), et qui débite au final les pires atrocités, étant capable d'une franchise rare, malgré une innocence évidente. Donc elle est moe quoi. Dès leur première rencontre, elle détruira les goûts des autres avec allégresse.

A-D-O-R-A-B-L-E, quoi, pour le coup. Elle a fait péter mon kawaii-o-meter comme ça n'était pas arrivé depuis School Rumble et Eri Sawachika.

D'ailleurs, attention, la série est censée se finir en 12 épisodes, mais il existe une "route alternative" (qui est en fait la vraie, mais qui mène à une fin encore plus ouverte, eut égard à l'avancement des light novels à l'époque), à partir de l'épisode 12.5, qui vous mène jusqu'au 15, le dernier des derniers, à 3 épisodes de Kuroneko qui entre au lycée, généralement assez hilarant (on pense principalement au personnage secondaire Akagi Sena et ses délires homos).

Autres personnages ? Citons en vrac : Manami, l'amie d'enfance pure et débile du brave machin, Ayase la Yandere chelou qui sert super fort les bras, Saori la nerd-otakisante qui parle n'importe comment et qui sert de "chef" à la petite communauté de meufs otakus de l'anime...

La bande-son est euh, bizarre ? Bah, disons qu'elle rythme les gags et les grandes envolées otakisantes stupides des protagonistes avec un espèce de jazz chelou enjoué qui rend le tout encore plus ridicule. Mais c'est marrant.

Enfin bref, vous aurez compris, c'est rien de plus qu'une banale comédie "romantique" sur les bords (particulièrement pendant les épisodes 13, 14 et 15), mais c'est drôle et les personnages sont justes. Les engueulades entre Kuroneko et euh, ben à peu près n'importe qui en fait, sont HILARIOUS.
Solf
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le 8 déc. 2011

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