Il y une chose à savoir sur moi, en dix-sept d’existence, je n’ai, au grand jamais embrassé une fille. Certains pourront penser que je suis un effroyable laid, mais moi, je préfère dire que je n’ai rien de romantique. Il faut dire, je passe la plupart de mon temps à parler film, regarder des films, parler BD, lire BD, bref, rien de glamour.
Alors oui, ça m’arrive d’être ému en écoutant du Francis Cabrel (renforçant mon ridicule). Mais en somme, je ne porte que très peu d’interêt aux relations amoureuses (sauf quand ça me fait rire avec des couples qui se crient toujours dessus, c’est comme une série, y a plein de rebondissements).
Désespoir et malheur quand ma prof d’anglais eu « l’excellente » idée de nous montrer cette série. Au grand désespoir, et malheur infâme. Et puis…
OH MON DIEU, Y A COLIN FIRTH !!!
Je ne saurai dire pourquoi, mais dès que je vois un film avec Colin Firth, j’aime. Que ce soit dans des films qui ont bercés mon enfance comme Nanny McFee ou d’autres un peu plus violents comme Kingsman, je n’ai jamais, au grand jamais, été déçu d’une interprétation de Colin Firth.
Et bien, contre tout attente, j’étais à chaque fois impatient de voir la suite. J’étais le premier déçu lorsque la sonnerie retentissait, marquant une longue attente d’une semaine (imaginez mon malheur lorsqu’il fallut attendre toutes les vacances de Noël pour voir la suite).
Clairement, j’ai adoré cette série. Je n’ai pas lu le livre (quelques extraits étudiés en cours d’anglais), mais clairement, vous m’aurez demandé de raconter l’histoire de Pride and Prejudice, je vous aurais répondu « j’y connais rien en histoire niaise ».
Je m’étais clairement trompé. Ce n’est pas vraiment la romance qui m’intéressait dans cette série (elle était même assez en arrière-plan), mais ça m’éclatait de voir comment cette orgueilleuse de Elizabeth envoyait balader ce pauvre Mr Darcy qui n’a juste pas de talent pour parler aux filles (tout de suite, je m’identifie à lui). D’autant plus que Mr Darcy est incarné par… Colin Firth (je l’aime ce gars). Parce que ce gars, il aura beau faire la même tête toute la série, je trouve qu’il dégage un charisme immense totalement en accord avec son personnage.
Aussi, j’adorais voir Mr Bennet se moquer de ses filles du genre « t’inquiète pas, un homme t’appréciera peut-être d’ici… cinq ans ». Qu’est-ce qu’il m’a fait rire ce bon vieux Mr Bennet ! Et sa femme aussi à toujours courir dans tous les sens et criant au grand malheur lorsque le sympathique Mr Bingley n’est plus dans le coin.
Vous l’aurez compris, j’ai rigolé comme pas possible. Et j’aurais été ridicule si j’étais seul (comme à mon habitude), mais mes camarades de classe accompagnaient mes rires. La série aura donc plu à mes camarades aussi (à part quelques râleurs, qui ne s’ont tout de même pas plain d’avoir raté huit heures de cours).
Alors oui, à certains moments, c’est niais, c’est glamour, foutrement romantique, mais ça assume parfaitement, et le scénario en devient très subtil.
Mon Dieu, aurais-je donc envie de lire le livre tant adoré de Jane Austen même si, du coup, je connais toute l’histoire ? Heu… ouais. Bon, bah, quand j’aurai le temps. En tout cas, j’adore !