Ourika est au monde des séries/œuvres sur la mauvaise vie ce que serait en gros :
• Gomorra sans des pates carbo,
• Narcos sans un sombrero,
• Tokyo Vice sans un kimono,
• The Wire sans un clodo.
Moi ce que j'aime dans les œuvres (séries/livres) qui traitent de ce sujet, c'est sentir un peu la crasse de Naples en buvant mon expresso, l'odeur du thon rouge en roulant mon maki à Tokyo ou sentir le goût de la sauce double chili jusque dans mes narines en marchant dans Mexico.
A aucun moment au début de la série, je ne me suis pris à découvrir un endroit de France un peu nouveau. L'impression de revivre mes 26 ans lyonnais de ghetto, sans vraiment les revivre tant l'aspect banlieue me semble faux et loin des cassos qui gèrent réellement le trafic sur place et qu'on veut nous faire passer pour des stars à l'aide d'un surjeu comme jamais par des acteurs branlots.
J'ai eu un espoir avec le départ/voyage au Maroc, mais je suis tombé de haut.
Même là, j'avais l'impression de vivre une aventure dans une cage d'escalier pleine de pisse et d'odeur de bédo. En vérité, à part le sable, je ne vois ni de différence d'ambiance, ni de réel changement avec les caves du 93, et ça c'est quand même pas très beau. Vous avez merdé les frérots.
Bon, je dois quand même relever ceci, qui me fait beaucoup rire, apparemment dans l'esprit des réalisateurs, on parle plus souvent arabe dans les caves du 93 que dans les rues Marocaines, et ça, c'est beau.
Je ne parlerai même pas du côté policier et du flic principal. Jamais vu quelque chose d'aussi malaisant et avec une évolution de personnage qui part à vau-l'eau.
Mention spéciale pour Booba, le chanteur de bistro. Un jeu d'acteur, ce n'est pas faire la gueule et baisser la tête tout le temps, relève la des fois mon gros.
Et la fin de la série, qui laisse l'ouverture à une autre session, NON LA C'EST TROP.