Répandre la culture otaku : la botte secrète du gouvernement japonais !
Le thème du héros qui se retrouve dans un monde parallèle de type "fantasy" a déjà été exploité maintes fois (zero no tsukaima, kyou kara mahou, escaflowne, les 12 royaumes...), et souvent en respectant les même codes : le héros va vite être mis en contact avec la noblesse du pays (s'il n'en fait pas lui même secrètement parti), sauver ce monde d'un terrible ennemi et ne plus vouloir partir car il est tombé amoureux d'au moins une de ses habitantes (sachant qu'il y a un étalage d'autres de ces dites habitantes qui souhaiteraient que ce soient elles). Notons qu'il suffit d'inverser les genres dans la recette précédente si le héros est une héroïne :p
Outbreak Company ne déroge pas vraiment à la règle et tous les points cité sont respectés... quoique un brin détournés pour "sauver le monde d'un terrible ennemi". En effet, ce qui fait l'originalité de Outbreak Company c'est pourquoi le héros se trouve là et qui est le véritable "ennemi" : le gouvernement japonais souhaite répandre la culture otaku dans ce monde parallèle (et on se doute bien que c'est dans un but fort mercantile :p )
Du classique, mais avec un cadre original... mais un traitement qui reste classique, avec des personnages clichés typiques : la gamine noble tsundere, la (demi-)elfe timide à forte poitrine, l'otaku au grand cœur, la fan de boys love... Au niveau des doublages, les voix sont bien trouvées et colle bien aux caractères des personnages.
L'humour est présent et m'a fait sourire à plusieurs reprise, les nombreuses références à la culture otaku sont toujours un plaisir à voir (j'ai même reconnu certaines de mes figurines...). Le décalage entre l'univers proposé et le fait de les rendre otaku est assez marrant : c'est toujours drôle de voir des elfes et des nains se disputer et pour une fois c'est à cause de différents sur les mangas :p
Graphiquement c'est plutôt joli et le chara-design, même si pas ultra original, est réussi.
Un anime agréable à suivre, drôle, mais pas inoubliable de par son traitement très "classique". Quoique, je m'en souviendrai peut-être le jour où on me dira que les mangas c'est dangereux... après tout, ça pourrait bien être une arme !