[Refrain]
Sing me a song of a lass that is gone…
Say, could that lass be I?
Merry of soul, she sailed on a day
Over the sea to Skye.
[Couplet 1]
Billow and breeze, islands and seas,
Mountains of rain and sun…
All that was good, all that was fair,
All that was me is gone.
[Refrain]
Sing me a song of a lass that is gone…
Say, could that lass be I?
Merry of soul, she sailed on a day
Over the sea to Skye.
[Couplet 2]
Le son des cornemuses et les paroles de Skye Boat Song laissent à présager un univers gaélique dans Outlander, série qui porte à l’écran les nouvelles éponymes de l’auteur Diana Gabaldon. A la tête du projet se trouve Ronald D. Moore, tantôt créateur, scénariste et producteur des Battlestar Galactica.
[Refrain]
Encore une fois, la chaîne Starz diffuse une série avec un très bon générique. Comme pour Black Sails et Da Vinci’s demons, le potentiel est là, ne serait-ce qu’un point de vue thématique. Mais hormis quelques sursauts, la médiocrité est de sortie. N’ayant pas vu Battlestar Galactica, je ne saurais dire si le changement d’univers pour l’américain Moore est raté. Ni si les nouvelles de Gabaldon sont d’un quelconque intérêt.
[Couplet 3]
Peu importe le fait que la thématique voyage temporel soit déjà vue et revue, ce n’est pas le problème. Les acteurs sont convenables. Quelques images intéressantes de paysages sont à noter. La trame scénaristique n’est pas trop bancale. En revanche, là où Black Sails et Da Vinci’s demons ont une identité propre, Outlander passe son temps à se tirer des balles dans le pied. Peut-être à la recherche de son public, Outlander passe des scènes d’aventure aux scènes mélodramatiques exagérées. Jusqu’à une coupure de 6 mois à mi-saison… cassure très mal venue quand on peine déjà à s’installer dans l’intrigue.
Enfin, on se dit qu’une si longue pause signifie que seule une mi-saison avait été tournée. Ce qui laisse espérer une meilleure seconde partie. Que nenni. Un vrai désastre scénaristique. Lorsque l’inspiration n’est pas là, on comble avec des scènes de cul sans grand intérêt et pire encore, des crêpages de chignons dans lesquels même les comédiens semblent mal à l’aise.
Et puis au milieu de tout ça, des scènes de torture et de viol plus ou moins consentant qui vous font détourner le regard pendant que vous sentez une gêne dans votre estomac. Lars von Trier serait intrigué.
[Refrain]
Sing me a song of a lass that is gone…
Say, could that lass be I?
Merry of soul, she sailed on a day
Over the sea to Skye.
J’aimerais qu’elle soit partie. Mais apparemment il a été décidé qu’on la reverra dans une seconde saison.
Non pas à Skye mais à… Paris. Adieu la campagne écossaise qui créait un semblant d’ambiance…