The Gang rocks
Une série complètement déjantée! L'humour est souvent borderline, un peu à la manière d'un south park, et tout y passe! Malgré une première saison un peu en dessous, la suite est excellente et ça ne...
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le 11 mai 2010
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1
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It’s Always Sunny in Philadelphia débute le 4 août 2005 sur FX. La sitcom est créée par Rob McElhenney puis développée avec Glenn Howerton. Ils incarnent les personnages principaux avec Charlie Day, aussi à l’écriture, ainsi que Kaitlin Olson puis Danny de Vito lors de la saison 2.
La série est plutôt confidentielle, passant de FX à FXX, pour devenir la sitcom la plus longue de l'histoire de la télévision américaine avec 16 saisons (série en cours).
C’est une de mes séries préférées et l’une des plus drôles avec The Office, Arrested Development, Parks and Recreation, Brooklyn Nine-Nine, Scrubs ou Malcolm.
La série aborde des thématiques délicates avec pertinence, pointant les travers et dérives d'une société capitaliste, ainsi que son racisme institutionnel et sexiste. Elle est la preuve qu’on peut rire de tous les sujets, c’est juste une question de talent.
Les personnages
Une bande immature qui se compose de :
Les personnages récurrents :
On peut aussi noter la présence de Geoffrey Owens, un acteur du Cosby Show, qui peut se faire passer pour Donovan McNabb, Tiger Woods ou Don Cheadle car pour les blancs, tous les noirs se ressemblent.
Histoire(s)
Dès la première saison, la série aborde des sujets délicats comme le racisme, l’avortement, la pédophilie et d’autres thématiques susceptibles de créer la controverse et de voir des ligues extrémistes s’indignées puis réclamer la peine de mort. Il ne faut pas oublier que nous sommes aux Etats-Unis.
On est face à une bande d'incultes, aussi désigné sous le terme de gang, représentatifs d'une certaine Amérique.
Le hors champ est souvent utilisé lors des propos désobligeants tenus par le gang alors que les personnes concernées peuvent les entendre modifiant la perspective sur la situation pour créer un effet comique imparable. Le comique de répétition est aussi un des effets récurrents et efficaces utilisés pour appuyer la bêtise, voire la médiocrité du Gang.
Le Gang se suffit à lui-même. Ils sont en conflits permanents. Leurs rapports sont toxiques. Dès qu'un élément extérieur les dénigre, ils s'allient et lui font vivre un enfer. Un pour tous, tous pour un mais pas trop quand même. Ils contaminent tous ceux qui sont à leurs contacts, mais jamais de manière positive.
On peut considérer la série comme une étude sociologique des rapports humains et de la société américaine, dont ils égratignent les dérives capitalistes et racistes, les rapports hommes/femmes, la sacro-sainte cellule familiale, ainsi que la sexualité et son puritanisme.
En 16 saisons, la série parvient à maintenir une qualité d’écriture et de réflexion, en parvenant à prendre le pouls d’une société en constante évolution par le prisme de ses différents présidents : George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden.
Certes, il y a des moments de faiblesses, telle la 13ème saison. Mais, c’est comme dans la vie avec des hauts et des bas, dont ils tentent d'en faire le portrait le plus fidèlement corrosif.
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Créée
le 19 mai 2024
Critique lue 9 fois
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