syndrome et des journalistes

Pinocchio - 피노키오
On connait tous l'histoire de Pinocchio, petit pantin de bois rêvant de devenir humain et dont le nez s'allonge chaque fois qu'il dit l'un de ses nombreux mensonges. Dans ce drama, il est un syndrome (fictif) qui se manifeste par un hoquet systématique chaque fois que la personne ment.

Petit synopsis : En l'an 2000, Gi Ha-Myeong mène une vie des plus heureuses aux côtés de ses parents et de son frère Gi Jae-Myeong, jusqu'au jour où leur père, Gi Ho-Sang, capitaine d'une escouade de pompiers, disparaît soudainement lors d'une explosion d'usine, dans une tentative de sauvetage au cours de laquelle plusieurs de ses hommes trouvent la mort. Le corps de ce dernier restant introuvable, les médias s'emparent de l'affaire en faisant de lui leur bouc émissaire. Dans un combat acharné afin d'obtenir les meilleures audiences, la journaliste de MSC, Song Cha-Ok, allègue que Ho-Sang a survécu à l'explosion et se cache pour fuir ses responsabilités, faisant vivre au reste de la famille un enfer, au point que l'épouse de Gi Ho-Sang décide de se suicider en emportant son plus jeune fils avec elle.

Plusieurs années plus tard, Ha-Myeong, sauvé des eaux par Choi Gong-Pil, un doux dingue qui le prend pour la réincarnation de son fils mort noyé quarante ans plus tôt, s'appelle désormais Dal-Po. Secrètement épris de sa (fausse) nièce, il décide malgré sa haine envers la profession de devenir journaliste pour soutenir sa belle et venger la mort de son père.

A l'instar du conte qui mettait en valeur le respect, l'honnêteté et la famille, le drama fait de même.
L'honnêteté d'abord, en mettant en exergue la cruauté des médias dans leur course à l'audience. Des scoops inventés, des infos non vérifiées, des images trafiquées, des détails amplifiés, l'univers dépeint n'est pas du tout reluisant et vu ce qui se passe chez nous on aurait du mal à ne pas les croire.

On explore dans ce drama une vision pessimiste de la maîtrise de l'information, la véracité des propos tenus et leur impact sur la vie des personnes impliquées. "On donne aux gens les informations qu'ils veulent voir, pas celles qu'ils veulent connaitre" est le leitmotiv abominable de l'ambitieuse Song Cha-Ok qui va conduire au suicide d'une mère et de son fils, sans que cela ne la dérange plus que ça. Au contraire, elle en fera plus d'audience en filmant la chaussure du garçon au bord de la falaise.

Ce drama appuie aussi sur la facilité avec laquelle la population gobe aveuglément tout ce qu'on lui dit. Ainsi la famille Gi se trouve mise au banc des accusés, maltraitée, tyrannisée, alors même que le corps du père n'a pas été retrouvé, et que les raisons de l'explosion restent inconnues. Peu importe ce qui s'est passé au final, peu importe que le père ait fait son taf en pénétrant dans l'usine pour éteindre le feu, puisque la presse a désigné le coupable dans cette tragique histoire.

En fond de tout cela une vraie critique de la presse en Corée du Sud qu'on accusait à l'époque d'avoir les mains liées par le pouvoir, d'être elle-même oppressée par les plus conservateurs (Healer sortit à la même période dresse le même portrait accablant) et d'arranger la vérité en biaisant l'information.
Quand au milieu de cette ambiance débarque une jeune femme incapable de mentir, bien décidée à devenir LA journaliste intègre de Corée du sud, on se dit assez vite qu'elle va avoir quelques difficultés à dépasser le stade de stagiaire. Mais la belle est tenace et bien accompagnée. Et c'est là qu'intervient le beau gosse de l'histoire : Dal-Po (interprété par Lee Jong-Suk dont je vous ai déjà parlé dans Two Worlds apart) et la fameuse romance.
Le drame c'est que Dal-Po, ancien Ha-Myeong, ne rêve que de se venger de Song Cha-Ok, qui n'est autre que la mère de In-Ha, sa jolie fausse nièce dont il est amoureux depuis son adoption. La romance est mal partie vous l'aurez compris. Surtout que depuis l'adoption ils sont quand même de la même famille. En effet, le père d'In-ha est devenu le petit frère de Dal-Po, censé être la réincarnation de son grand-frère. Vous suivez ? En bref, il suffit de retenir qu'ils sont oncle et nièce et que ce serait super mal vu qu'ils sortent ensemble. En Corée, la famille passe avant tout ! Mais l'amour on le sait fait faire n'importe quoi !
Et puis, ils sont mignons tous les deux alors on leur pardonne leurs écarts de (fausses) conduite.

Ça nous donne une romance qui alterne les je t'aime moi non plus, (enfin plutôt les je t'aime mais on ne peut pas) avec un troisième larron qui n'a aucune chance dès le départ malgré sa (très) belle tête.

Pour la partie drôle on comptera sur les rôles de soutien, nombreux entre le père qui a perdu son job par trop d'honnêteté, le grand-père (qui est le père de Dal-Po du coup) terriblement touchant de par sa folie douce (on notera au passage une scène un chouille malaisante durant laquelle père et fils prennent un bain ensemble - je sais que ça se fait beaucoup dans les sauna unisexe mais dans une toute petite baignoire ça fait bizarre), et les journalistes qui soufflent le chaud et le froid sur les méthodes employées par les instances qui leur sont supérieur. Et puis, ils sont mignons tous les deux alors on leur pardonne leurs écarts de (fausses) conduite.

Ça nous donne une romance qui alterne les je t'aime moi non plus, (enfin plutôt les je t'aime mais on ne peut pas) avec un troisième larron qui n'a aucune chance dès le départ malgré sa (très) belle tête.

Pour la partie drôle on comptera sur les rôles de soutien, nombreux entre le père qui a perdu son job par trop d'honnêteté, le grand-père (qui est le père de Dal-Po du coup) terriblement touchant de par sa folie douce (on notera au passage une scène un chouille malaisante durant laquelle père et fils prennent un bain ensemble - je sais que ça se fait beaucoup dans les sauna unisexe mais dans une toute petite baignoire ça fait bizarre), et les journalistes qui soufflent le chaud et le froid sur les méthodes employées par les instances qui leur sont supérieur.
La scène ? au choix, soit on opte pour l'émotion et dans ce cas on choisira le bisou au beau milieu de la rue sublimement éclairée, soit quand Dal-Po retrouve son frère biologique et découvre qu'il a très mal tourné. Si on opte pour le comique, on choisira les scènes de l'adolescence de Dal-Po et sa coupe de cheveux improbables. (je sais bien que c'est pour accentuer le côté beau gosse par la suite lors de la transformation mais faudrait se calmer un peu)

On en profitera pour noter le clin d'oeil à la série I can Hear your voice avec la scène du procès (ça me rappelle que je n'ai pas fait de chronique pour cette série !!)
Les lieux ? Evidemment nous n'irons pas dans les locaux des deux journaux concurrents, mais on pourra aller manger au Restaurant 이자카야 카나 Izakaya Kana ou au Cafe Dongjak Gureum 동작구름카페 et faire du shopping Shinsegae Dept Store

La musique ? ultra fans de Tiger JK avec le chanteur Punch qui signe les chansons de plusieurs drama (dans la vidéo on voit d'ailleurs la fameuse coupe de cheveux improbable) et dans un genre totalement opposé Tears In the Crowd Strings