Et tout d'un coup je me rappelle...

Ah, oui, c'était bien pour ça que j'avais arrêté les comédies romantiques françaises.
Non contente de la misogynie ambiante (femme enceinte = hystérique despotique (eh bien oui, forcément, les hormones ça rend complètement marteau), startuppeuse = oui mais pas sans le petit ami qui lui prémâche tout le travail sinon, oh non, elle ne serait pas capable de mener un projet à bien, ex-copine = faire carpette pour l'homme qui l'a traitée n'importe comment juste parce qu'il est "gentil" (ah, c'est vrai j'oubliais : on ne peut pas penser par nous-même ça serait trop dommage)...il y en a à la pelle) cette série entretient les rôles masculins caricaturaux (non, tu n'as pas le droit de te montrer faible ou sensible devant ta copine (horreur ! un homme avec des sentiments), oh et puis il faut forcément que tu sois sportif avec un beau sourire pour attirer (eh oui l'intellect ? surfait de nos jours...), et cette femme qui est ta copine mais oui c'est à toi et toi seul de la rassurer et de la consoler parce que sans toi elle serait perdue la pauvre, l'inverse serait impensable...toi devoir être rassuré et épaulé ? Jamais ! ...). Je trouve ça affligeant.

Sans compter que les caractères sont complètement surjoués et vides...l’héroïne donne envie de la secouer comme un prunier tellement l'absence de réflexion est consternant : on dirait qu'elle n'est pas sortie de l'adolescence. Les sourires niais, le ton de voix mou et sans texture est insupportable...
Les premiers épisodes avec les dates sont malaisants au possible (oui ce mot n'existe pas dans le dictionnaire mais non je n'en trouve pas de plus approprié) : Le sourire constant de Jules est soit un choix de la réa qui est très mal passé à l'écran ou alors c'est un type d'humour que je n'ai pas saisi....toujours est-il que j'ai trouvé ça gênant....

Points positifs : certaines musiques, la collègue de boulot, le frère de Jules et la cliente régulière de Jules.