OVNI Punk post-moderne !

Se gratte la tête : Ok, par où commencer ?

Bon, de toute façon, je ne suis pas bien objectif : j'ai fait une vidéo sur cet anime, j'ai interviewé un des artisans de Pop Epic Team (Thibault Tresca, le jeune français que l'on voit face caméra) et j'ai rameuté pas mal de gens pour qu'ils matent cet animé. Du coup, est-ce bien utile d'en rajouter une couche sur Sens Critique ?

Et bah, je vais me gêner !

Pop Epic Team est sans doute l'un des anime les plus barré qu'il m'ai été donné de voir : à vrai dire c'est une telle adaptation de gags foutraques parfois ensevelis sous tellement de levels de metas et d'absurdes qu'il y a la moitié des gags qui sont incompréhensibles. Devenu un "instant-culte" sur les réseaux sociaux, l'animé aligne les moments les plus bizarres aux trucs les plus insultants.

Quand on lit l'interview du producteur on voit aussi le haut-level de roue libre offert par cet animé à sketch que lui-même décrit comme "merdiques " : faire animer des gags par "AC department" avec une animations volontairement moches ? Donner carte blanche à un animateur étranger qui ne connait rien de l'esprit de la série pour qu'il fasse des gags sans aucun rapport ? Refaire plusieurs fois le même gags ? Faire des chansons qui insultent le spectateurs ? Des gags sur un autre animé censé passer à la place de Pop Team Epic ? Des faux passages en jeux vidéos ? Faire deux versions des mêmes épisodes avec juste la voix qui change ? (Et des gags supplémentaires pour les tarés qui regarderaient systématiquement un épisode après l'autre ?) Changer les voix à chaque épisode ? Faire des gags avec des blocs notes collés les uns aux autres ? Et faire des TONNES de trucs incompréhensibles / Bizarres / Insultants.

Chaque semaine la diffusion de Pop Team Epic était une sorte de rendez-vous, passé le premier épisode qui aligne les références culturelles de façon non-sensique, le petit dessin animé était un rendez-vous que j'ai suivi de façon très agréable. Et j'adorais voir les réactions sur Twitter, entre les gens qui balançaient leurs sketchs favoris, les reprises, les faux sketchs etc... 12 épisode étant finalement assez court pour qu'on ai pas l'impression que ça tire à la corde inutilement.

Bref, ce dessin animé restera un putain d'O.V.N.I. dans l'univers de la japanimation et la preuve que malgré une industrie du dessin-animé pourtant hyper calibrée on peut se permettre de faire des trucs totalement punk et barrés