Powers c'est un médicament !
Quand Hollywood et les networks sont dans une frénésie de productions "supers", cette petite petite série a ce mérite immense de nous rappeler qu'il existe / qu'il pourrait exister autre chose que les fast-prod Marvel, et (dans une moindre mesure) DC.
Cette série est toute bancale, filmée platement, et parfois risible de manque de moyens (ou alors c'est un 15 ème degrès mais là je suis largué).
Quelques géniales pitreries d'acteurs comme Michael Madsen dans la saison 2 et Noah Taylor dans la première égayent une production vraiment pas originale, mais qui a comme ambition "sublime" de nous faire sortir un peu de l'univers glacé de ce qui se fait partout.
Je crache pas sur toute les productions de super-héros, hein ?!!
Il y a des choses remarquablement faites,surtout côté séries.
Mais ce Powers est une tranquille pilule de rappel du potentiel de ce genre littéraire/artistique/cinématographique.
C'est bien de s'en souvenir quand les déclinaisons "Kleenex" du super-héros endorment à qui mieux-mieux le coeur de cible 12-30 à la vitesse du streaming haut-débit.
- Penser à Kill Bill 2 en regardant Michael Madsen en spandex blanc
moule-paquet crade : 75% de chances.
- Piquer un bon roupillon à 17min50 d'un épisode de milieu de saison : 50% de chances.
- Voir un plan séquence avec un mouvement de caméra audacieux : 4% de chances
- Se souvenir pourquoi on a commencé à aimer les "supers" : 90 % de chances.