(cette critique contient des spoiler)
Je crois qu’il ne nous était pas utile de nous servir un ou une coupable. Puisque nous l’aurons compris, l’enjeu de la série et du procès (qui se trouve être le même) est plutôt de savoir quel coup de maitre Rusty Sabich (et Jake Gyllenhaal) allait nous offir que de reconnaître le ou la coupable. Finalement, qui l’emporte ? Le manque de preuve concrète ou la plaidoirie de Sabich ? La question réside.
Mêlé par un sentiment de trop peu de contenu d'enquête et d'un trop-plein de psychologisation du personnage, j'ai fini par ne plus vraiment savoir ce que la série me proposait. Même si ces deux choses font sens, puisque j'ai été plus occupé à me demander quels procédés utilisent la réalisation et les personnages eux-mêmes pour que j'ai de l'empathie pour un personnage narcissique et harceleur qui s'auto-condamne. Est-ce son désespoir ou sa présomption d'innocence ? Si c'était le but, c'est réussi !