C’est un tout bon drama, et pour moi le meilleur drama dans la catégorie sport. Le sport (le hockey sur glace en l’occurrence), on en parle, mais il est juste en toile de fond. Le vrai thème de l’histoire, c’est la relation entre Aki et Halu. L’histoire est très classique sans que cela soit péjoratif, car l’évolution des sentiments, la nature des personnages et le jeu exceptionnel des deux acteurs principaux font de Pride un petit bijou, du classicisme comme on les aime. Evidemment, Takuya Kimura est épatant dans le genre de rôle qu’il a dans la peau : le ténébreux en apparence dure mais qui recèle de nombreuses failles (une fragilité qui est vraiment touchante et qui donnera lieu à une scène marquante où j’aurais bien aimé être à sa place ). Quant à Yuko Takeuchi, elle est vraiment sublime et attendrissante dans Pride. Au début, on aurait pu penser que son personnage est un peu potiche sur les bords, mais en fin de compte pas du tout, et elle se révèle plus forte qu’on ne le pense. Comme le dit si bien Halu : « une femme du siècle dernier ». Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste et apportent quelque chose au drama. Mais c'est l'histoire entre les deux protagonistes qui renverse tout sur son passage, une histoire d'amour commencée par un jeu et évoluant aux milieux des tumultes saisonnières qui font références à leurs prénoms respectifs, touchant leur entourage. Les Saisons s'opposent, mais aussi se complètent, ce qui permet d'imaginer l'issue de cette belle histoire. Et le tout bercé par des chansons de Queen (un de mes groupes favoris), vous comprendrez que Pride est un drama à ne surtout pas manquer.