Le désespoir profond d'une solitude forcée.
Quelle merveille. Je ne m'attendais pas a être toujours aussi fasciné par un récit sans parole.
Intense, surprenant, poétique et aussi dur que doux.
Si le voyage d'Arlo, de Pixar, m'avait fait versé plus d'une larme, PRIMAL a cette beauté en plus qui m'a fait vibrer.
La communication entre deux espèces est pour moi quelque chose de très complexe à mettre en image au cinéma.
Et on trouve ici tout même plus que ce qu'on espérait.
Je parle d'un côté très objectif car je ne connais pas du tout le travail de Tartakovsky, et ma première plongée sous ses traits et récits est fascinante.
Il n'y avait pas plus clair comme titre ; PRIMAL.
Car il n'y a pas que la violence, la bestialité qui est primaire.
L'art, la nature (les scènes de pluie sont magnifiques), les sentiments...
À regarder d'urgence et à faire découvrir aux allergiques des animés.
Le format aide et l'intensité de chaque proposition est si prenante qu'en un seul claquement de mâchoire, vous en avez pour votre argent.
Un bijou noir, rare, féroce et touchant.