Avec Sarah, rien ne va.
Cette série m'exaspère bien que j'ai du voir la majeure partie des épisodes. D'une lenteur toute Derrickienne (quand Sarah monte 3 étages, on voit toutes les marches), elle est surtout d'une...
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le 8 janv. 2011
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Princesse Sarah (Shoukoujo Sera en vo) est un dessin animé de 46 épisodes de 25 minutes environ. Créée en 1985 par Ryûzô Nakanishi. Mais l’animé existe bien après le roman qui fut à l’origine du succès que l’on doit encore aujourd’hui par Frances Hogson Burnnette en 1888 !
Depuis, un film et un manga édité par Nobi Nobi en format One shot est sorti. Nous allons parler du dessin animé qui a ravi tout public de tout âge.
En 1885 dans l’Angleterre de l’époque victorienne, la jeune Sarah Crewe, intègre le pensionnat pour jeune fille de Mlle Mangin (Mlle Manchin en vo). L’intégration dès les premières minutes est intenable, à cause de sa séparation avec son père, refusant d’aller lui dire au revoir. Pourtant, ce sera la seule et dernière fois que Sarah verra son papa de son vivant. Les circonstances mèneront vers le décès de celui-ci, suite à l’effondrement de la mine de diamant...
Princesse, mignonne p’tite fille
Sarah a vécu huit ans en Inde avant de venir en Angleterre. En passant devant un magasin, elle aperçut une poupée qui lui fit de l’œil. Malgré qu’elle soit invendable, Ralph Crewe, lui racheta la poupée. Sarah lui donnera un nom : Émilie.
Elle rejoint la pension de Mlle Mangin. C’est donc avec le cœur gros qu’elle subit la séparation avec son père à cause de son travail. De son statut de privilège, par rapport aux autres élèves, elle peut se déplacer librement au sein de l’établissement. Affublé d’un attelage avec poney et ayant comme cocher, Peter. Munit d'un perroquet et d'une femme de chambre à son service (rien que ça).
Elle est douée pour les études, notamment en français, d’où elle s’exprime d’une façon plus que remarquable et se fait aviser par son professeur, mais également, auprès des parents d’élèves !
Ce qu’il lui vaut la fierté du pensionnat, de mademoiselle Manchin et de sa sœur, Gertrude. S’entendant avec tout le monde, attirant la sympathie de ses camarades de classe, sauf une en particulière : Lavigna. Qui jalouse de par son statut de « princesse ».
Hélas, le bonheur ne dure qu’un temps. Le jour de son anniversaire, Gertrude et Mlle Mangin apprirent la mort du père de Sarah. N’ayant pas de famille ni tuteur, elle fut gardée au collège, mais en étant servante : rejoignant sa « future » copine et collègue de travail : Becky. Un brin étourdi, mais d’une gentillesse exemplaire. Ensemble, elles devront surmonter les épreuves des aléas de la pauvreté, mais à quel prix, auprès de Maria et James, mais aussi de la méchanceté de la directrice, sous les yeux de sa sœur.
Un manga sorti en one shot
Le manga est sorti en 2012 avec sa première publication au Japon par Gakken Éducation Publishing. Deux ans après, c’est en France qu’il est édité par Nobi Nobi (spécialiste des mangas kodomo) dans « Les grands classiques de la littérature ». Cette œuvre reprend la licence dans un condensé en format one shot (comprenez en un seul volume). Avec une Sarah légèrement plus pertinente que la série TV sans franchir la ligne rouge. Le design de Azuki Nunobukuro est dans le style d’un kodomo (manga pour enfant), mais pas déplaisant bien au contraire. Une traduction dans son ensemble plutôt correcte. On voit ici, un Crawford plus rajeunit par rapport au dessin animé, sans que cela choque le public, la sauce prend tout son sens à l’histoire. L’aspect psychologie des protagonistes est le gros point fort de ce titre. Très proche à celui de la réalité tant décrite dans cette licence.
Analyse de fin
Qui n’a pas regardé au moins une fois Princesse Sarah, durant son enfance ?
Elle fut d’abord diffusée en 1987 sur feu La Cinq dans l’émission « Youpi ! L’école est finie », avant que Dorothée s’empare du catalogue de la chaîne. De nombreux DVD sont sortis. En deux coffrets par AB Vidéo via TF1 avec quelques censures de l’époque. Une piste française est proposée seule. Un seul bonus par DVD. L’image est saccadée si on possède certains modèles de grand écran, comme une 125 cm par exemple. Le premier écrin est en boitier slim d’une jaquette sobre rose et la deuxième de couleur bleue. Un menu sommaire sous une musique en boucle du générique du début de la série durant quelques secondes.
Sinon, vous avez la version intégrale en coffret collecteur et sans censure. Pistes japonaises et/ou version française à choisir selon votre envie. Toujours édité par AB. Que du pur bonheur de suivre les (mes)aventures de notre princesse favorite. Un roman est sorti, ainsi qu’un film en 1995 sous l’appellation : « La petite Princesse ». Le succès est tel, qu’elle fût diffusée et rediffusée à de nombreuses reprises. Coulant les larmes du jeune public, petits et grands dans les foyers. Nous nous surprenons encore, même 40 ans après de visionner ce chef d’œuvre. Essayer c’est l’adopter. Le scénario est simpliste et ne s’essouffle pas. Sur un ton léger, on partage les joies et les peines de Sarah au cours de ses péripéties ; tout en fredonnant la chanson de Cristina D’Avena.
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il y a 2 jours
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