Dur, Inhabituel, et probablement déterminant pour l'avenir du genre.
Que dire de Madoka ?
Beaucoup de studios se sont attaqués au Magical Girl, après le succès de Card Captor Sakura. Ils ont tous fait la même erreur, celle de s'inspirer de Sakura et non de Sailor Moon.
Puella Magi Madoka Magica est un bijoux des studio Shaft, à qui l'on doit également la sensationnelle adaptation de Bakemonogatari. Shaft ne s'est pas inspiré de Sakura. Peut-être un peu de Sailor Moon. Ils ont surtout cassé toutes les idées reçues sur le genre.
Le scénario, pondu par Gen Urobochi (Saya no Uta, Fate/Zero), commence pourtant comme toutes les autres oeuvres du genre. Il faudra attendre le troisième épisode pour découvrir une oeuvre noire, sans tabou, et surtout intelligemment dosée et rythmée.
Ne vous laissez pas tromper par le style graphique simple, et enfantin au premier coup d'oeil, les scènes d'action reviennent au style fétiche de Shaft : un psychédélique dérangeant, aux limites de la folie.
Ce qui nous mène à une conclusion inhabituelle : Madoka n'est pas une oeuvre pour enfant, loin de là. Et entre le scénario intelligent, le style marqué et la dure originalité du titre, les cinéphiles en auront pour leur argent.