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Grâce à l’interprète principale
Le sujet est riche, multiple, et peu montré-expliqué sur nos écrans, le traitement est convenu, commercial, plutôt décalé compte tenu de la sincérité du projet, voilà le paradoxe de cette série : deux univers et deux approches cohabitent et fusionnent tant bien que mal.
Mais globalement, ça fonctionne, grâce à l’interprète principale.
Pearl Thusi réussit magistralement là où la pauvre Alice Braga de Queen of the South échoue complètement. Thusi a une présence physique (et athlétique) dans ses scènes physiques, Braga, dans les siennes, fait penser aux combats de ballerine de Roger Moore en James Bond ; Thusi a un regard habité, celui de Braga est vide presque tout le temps ; le faciès de Thusi est expressif et capable de traduire plusieurs nuances de toutes sortes, Braga montre, au bout de quatre saison, une petite poignée d’expressions schématiques (en fait, Braga est plus expressive quand elle donne des entrevues, ce qui fait paraître les limites de son jeu encore plus incompréhensibles).
Bref, le liant entre ce propos sérieux et cette démarche commerciale, c’est Thusi, et c’est ce qui fait que cela fonctionne.
Créée
le 22 juin 2020
Critique lue 542 fois
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