Avant la diffusion de ce documentaire je ne connaissais pas vraiment l'histoire de la secte Raelienne. Bien sur, je connaissais de nom, ou de loin via certaines référence dans la pop culture comme dans le rap (Realsan, freezrael...). C'était donc un documentaire que je lorgnais et qui attendait sagement dans ma to do list.
Le résultat est une série de documentaire de quatre épisodes d'une durée de 40 - 50 minutes chacun. En somme, un gros film dépassant les deux heures, que le format mini-série rend plus digeste dans la forme (plus adaptée à l'audience Netflix). Je vais pas vous faire un gros speech qui va durée des heures, et plutôt directement m'attardé sur quelques point qui m'ont déranger lors du visionnage.
Le format documentaire Netflix est très codifié:
C'est le reproche que je fais, et ferait le plus, aux documentaires de la plateforme. Beaucoup on le même sens du rythme, du montage voir de la colorimétrie. Ce qui créer une impression d'impersonnalité dans ce qu'on regarde. Je reconnais, au cas ou je ne suis pas claire, que j'aime le cinéma documentaire, mais que cette forme est un poncif vu et revu. Ce qui ne créer pas une mauvaise expérience quand on regarde le documentaire, mais donne une redondance. Sagit là aussi de s'interroger sur le fait que Netflix ne créer pas de film mais du contenu (C'est un autres débat). En revanche le rythme reste accrocheur et permet de nous tenir en allène tout du long !
Le traitement de la Secte:
Ce qui est pour moi le parti pris le plus intéressant comme le plus dangereux dans ce doc son que les trois épisodes (1 jusqu'a 3) nous dépeint pas forcement la secte comme quelque chose de négatif. Il y a des moment ou on nous le rappel (séquence avec DeChavane notamment) mais le reste est noyé dans les témoignages prosélyte des membres de la sectes qui montre ces éléments par leurs visions propres. C'est vraiment au dernier épisode que le documentaire semble se réveiller et ce dit: "Tout de même, on parle d'un gars dangereux !"
Les témoignages:
Justement, le documentaire mets en avant les acteurs qui ont parsemé l'histoire de la secte, ce qui est normal lorsque l'on doit abordé le sujet. Seulement il aurait été judicieux d'avoir des avis et proposition de diagnostique psychique (de membres de la dite secte, ou de psychologue pouvant prévenir ce genre de manipulation). En réalité le mode opératoire est décris que par le Magistrat Fenech. Hors une expertise plus poussé pourrait agrémenter, et donner beaucoup plus d'explication sur la crédulité, les faiblesses psychologique et à la soumission. Ainsi que le témoignage de victime indirecte de Rael comme les familles, amis qui se sont eux aussi retrouvé impuissant face à cette entreprise.
Après les trois points qui m'on dérangé je tient surtout a reconnaitre une chose à ce documentaire, c'est la dangerosité des médias. Rael est une bête de foire. Moqué pour ses croyances, pour ça mégalomanie, adulé pour son bagou ou son sourire ampli de confiance et de bonté. Claude Vorihlon de part son intelligence incontestable et de son audace est devenu la vérité divine, frère de Jesus et prophète trans humaniste. Dangereux et sournois, voguant entre libre arbitre et science moderne. Il est aujourd'hui dans tout les continents et dans l'esprit de beaucoup "le sauveur". Hors a qui l'ont doit cette notoriété ?
Rael est la conséquences des chaines de télé qui ont bien voulu, parsqu'il fait de l'audience, lui donné un temps de paroles dangereux. Comme au USA quand il se rend littéralement devant le congres américain pour présenté son projet de cloner un être humain pour au final savoir que c'est une supercherie. Et de l'aveux même du Gourou: "c'était de la com, de la publicité pour le mouvement".
Ça enfonce le clou, lorsque aujourd'hui il existe des "fact checker" ou des journalistes qui se sentent obligé de démontré que la source est sûre mais qui dans le même temps diffuse ce genre de discours (pour la démocratie ou pour l'argent que ce sujet procure ? C8 et CNEWS). J'ose même pas songé à l'effet qu'aurait eu Rael à notre époque, surement il aurait été antivac, complotiste...
Et sans le travail des journalistes Québécoise, ou-est ce que le mouvement en serait ?
Un documentaire nécessaire à ce niveau, pertinent si on occulte les trois point vu précédemment en haut.